Gazette des beaux-arts. . daprès ces reproductions,ce qui montre, disons-le en passant, combien Largillière était copiéau xviu siècle et combien nous devons être prudents pour nous pro-noncer sur lauthenticité des œuvres quon lui attribue dans lesmusées et surtout dans les ventes. Quoi quil en soit, il résulte de lagravure de Wille quil a existé un portrait isolé de MargueriteElisabeth. La jeune fille est élégamment vêtue, sa chevelure sagré-mente de fleurs et de pierreries, de riches dentelles garnissent sarobe décolletée. Dans le fond, une fenêtre donnant sur un jardin. Du reste, il ne faut
Gazette des beaux-arts. . daprès ces reproductions,ce qui montre, disons-le en passant, combien Largillière était copiéau xviu siècle et combien nous devons être prudents pour nous pro-noncer sur lauthenticité des œuvres quon lui attribue dans lesmusées et surtout dans les ventes. Quoi quil en soit, il résulte de lagravure de Wille quil a existé un portrait isolé de MargueriteElisabeth. La jeune fille est élégamment vêtue, sa chevelure sagré-mente de fleurs et de pierreries, de riches dentelles garnissent sarobe décolletée. Dans le fond, une fenêtre donnant sur un jardin. Du reste, il ne faut pas se méprendre sur lidentité du personnageet songer à la fille ainée deLargillière, M deFaverolles : celle dontWille a gravé le portiait, est Marguerite-Elisabeth, qui fut baptisée i. Journal de George Wille, I, 64. LARGILLItlRE. 301 le 27 mars 1703, et qui était la seconde des filles. Peut-être a-t-ilexistéquelqueressemblanceentre lesdeux sœurs, qui paraissentavoir oJs)!5^if|!!»;V:.;.;; 4. »^ M lie iJK UARRAL, PAR LAItGlLLItHE. (Musée de Grenoble.) été jolies. Au surplus, nous allons retrouver la cadette dans un por-trait collectif de grand format. Revenons encore pour un instant à la visite que George Willea faite chez Largillière en 1738. Ces Douze A-pôlres que lartiste de 302 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. W/ /^vt^i?-, Koanigsheug-^^a vus dans la grande salle et que le peintre avait faits« pour sa propre satisfaction », donnent à réfléchir. Ils montrent quelartiste songeait encore à sa jeunesse et quil ne renfermait pas safantaisie dans le cadre du portrait. On a la trace de quelques tableauxreligieux ; Mariette a sur ce point un passage intéressant. Cestableaux déglise, Largillière les conserva. « lia laissé à ses héritiersdouze tableaux, de la vie de Notre-Seigneur et de celle de la SainteVierge et quelques autres sujets de lAncien Testament. Quatre deces tableaux représentant VEntrée de Jérusalem, le Portement de Croix,y E
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