Pérouse . la Madone du Magnificat, pour-suit en dilettante un rêve de beauté indépendant de la qualité religieusedu sujet. Jusquau xvr siècle la mythologie est rare, rare lart de pureforme, de simple délectation. Les questions techniques, de perspective, decomposition groupée, de raccourci, danatomie, nont point troublé lesprit ccupé quà linstigation de Florence. Lœuvredart est avant tout u Le chef-dœuvre du XIII siècle est de lédilité. INTRODUCTION M une fontaine ; son eau est consacrée aux saints de la cité, la Cité elle-mêmeet lEglise y sont représentées en statues. Lédifice consacré à sain


Pérouse . la Madone du Magnificat, pour-suit en dilettante un rêve de beauté indépendant de la qualité religieusedu sujet. Jusquau xvr siècle la mythologie est rare, rare lart de pureforme, de simple délectation. Les questions techniques, de perspective, decomposition groupée, de raccourci, danatomie, nont point troublé lesprit ccupé quà linstigation de Florence. Lœuvredart est avant tout u Le chef-dœuvre du XIII siècle est de lédilité. INTRODUCTION M une fontaine ; son eau est consacrée aux saints de la cité, la Cité elle-mêmeet lEglise y sont représentées en statues. Lédifice consacré à saint Hercu-lane nest pas seulement une église, cest un bastion des remparts. En 1297la Commune commande une Maestà pour être peinte à fresque sous lavoûte qui soutenait lescalier du Podestat : cest un palladium de la cité,une tutelle pour les magistrats, une sauvegarda pour ce lieu obscur, la participe sur les fonds publics à la dépense de certaines bannières peintes. Alinari. S. Ercolano et la colline de Pérouse vue Ju borgo S. Pietro. jCorso Cavour.} des confréries : œuvre nationale. L,a peinture surtout est une fonction, prescpieun organe, de la vie publique et religieuse. Aussi lart est-il, non un luxe,mais la cbose de tous. Populaire chez les praticiens qui couvraient de fresquesla petite église de Santa Maria délia Villa, populaire chez le Pérugin, quuncordonnier fait travailler, presque toujours il est de destination publiqueet répugne au Musée. Projection immédiate de sentiments collectifs et puis-sants, on voit bien quil fut une intime nécessité. On sarrêtera donc à uneville où se pose plus quailleurs le grand problème de lart chrétien : dansquelle mesure faut-il que la beauté proprement dite concoure avec la desti-nation pratique et la vertu dédification pour faire une œuvre dart. M PÉROUSE Un dernier trait de Pérouse cesl dav >ir toujours été. et surtout auxdeux siéclt-s de sou apogée, une vil


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