Histoire du Concile de Pise : et de ce qui s'est passé de plus mémorable depuis ce concile jusqu'au Concile de Constance . apportèrent à la Cour Papaledes confufions Se des défordres qui furent difficiles à reformerdans la fuite. Quoiquil fût Docteur , il nétoit rien moins quepratique dans les affaires de la Cour de Rome. Il entendoit rare-ment les Avocats dans le Confifcoire public > & il faifoit quelque-fois Jîgner par dautres les Requêtes qu?on luipréfentoit. Cefr lecaractère que lui donne lHiftorien quon vienr dalléguer. Dau-tres en donnent une idée plus avanrageufe à tous ces é


Histoire du Concile de Pise : et de ce qui s'est passé de plus mémorable depuis ce concile jusqu'au Concile de Constance . apportèrent à la Cour Papaledes confufions Se des défordres qui furent difficiles à reformerdans la fuite. Quoiquil fût Docteur , il nétoit rien moins quepratique dans les affaires de la Cour de Rome. Il entendoit rare-ment les Avocats dans le Confifcoire public > & il faifoit quelque-fois Jîgner par dautres les Requêtes qu?on luipréfentoit. Cefr lecaractère que lui donne lHiftorien quon vienr dalléguer. Dau-tres en donnent une idée plus avanrageufe à tous ces é ancienne Chronique (e) rémoigne que félon lefperance quilavoir donnée de lui, il fir pour lUnion roue ce que pouvoir-dé- fi) UnHiftorien du Milanois dit quil fat aufïï Patriarche de Grade, mais celaneft pascertain. Aibiri, Hift. des Card T. II. p. 10. (z) Libcnter , béni Uttte vivebai, bibendo fréquenter vintifortïa & deleêtabatur i&illis. DeScliifm. L. III. c. < Tdlful ccdp 140^ DÉ PI SE. Lrv. IIÏ. 9y friânder Pinterêt de lEglife. Onuphre lui attribue un fort bonmot. Il y a des gens , dit-il, qui amafïent de largent par desvoyes illégitimes , il appelloit ceux-là àcs voleurs. Il y en adautres qui après sêtre enrichis ne font part de leur bien àper-fonne , il les nommoit des gens de ténèbres (lucifugas). Dau-tres enfin donnent à des gens indignes , il les qualifioitdediili-pateurs. On verra dans la fuite à quel point il favorifa les Moi-nes Mendiants. LXV. A tr s si-tôt après léle&ion & Alexandre V. Jean sermon deGerfon Chancelier de lUniverfité de Paris (a), prononça le jour Gerf°n de-de lAfcenflon , un Sermon devant le Pape , devant les Cardi- J^opl^cî , Se tout le Concile, fur ces paroles , Seigneur, efi-ce en ce fon- t. que vous rétablirez» le Royaume dIfraêlr (b).? Jen rappor- *r \^rai les chefs principaux, i. Il félicite Alexandre de ce que Dieu (b) Àa.^ila fubftitué comme un autre Eliach


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