Morceaux choisis des auteurs français, poètes et prosateurs, avec notes et notices : 18e et 19e siècles . t vainqueur il céda le cratère,Et sortit en fumant des veines de la Terre. Rien ne se voyait plus, pas même des débris :Lunivers écrasé ne jetait plus ses la mer eut des monts chassé tous les nuagesjOn vit se disperser lépaisseur des orages ;Et les rayons du jour dévoilant leur trésorLançaient jusquà la mer des jets dopale et dor ;La vague était paisible, et molle, et cadencée,En berceaux de cristal mollement balancée ;Les vents, sans résistance, étaient silencieux ;La foudre, s


Morceaux choisis des auteurs français, poètes et prosateurs, avec notes et notices : 18e et 19e siècles . t vainqueur il céda le cratère,Et sortit en fumant des veines de la Terre. Rien ne se voyait plus, pas même des débris :Lunivers écrasé ne jetait plus ses la mer eut des monts chassé tous les nuagesjOn vit se disperser lépaisseur des orages ;Et les rayons du jour dévoilant leur trésorLançaient jusquà la mer des jets dopale et dor ;La vague était paisible, et molle, et cadencée,En berceaux de cristal mollement balancée ;Les vents, sans résistance, étaient silencieux ;La foudre, sans échos, expirait dans les cieux ;Les cieux devenaient purs et, réfléchis dans londe,Teignaient dun azur clair limmensité profonde. lia mort du loup. (Extrait des OKsriNfiss.) Les nuages couraient sur la lune enflamméeComme sur lincendie on voit fuir la fumé les bois étaient noirs jusques à marchions, sans parler, dans lhumide gazon,Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandea *, t. Sorte de bruyère qui croit en aboadaace dans les terres 256 ALFRED. Lorsque sous des sapins pareils à ceux des Landes, Nous avons aperçu les grands ongles marques Par les loups voyageurs que nous avions traques. Nous avons écouté, retenant notre haleine. Et le pas suspendu. — Ni le bois ni la plaine Ne poussaient un soupir dans les airs ; seulement La girouette en deuil criait au firmament; Car le vent, élevé bien au-dessus des terres. Neffleurait de ses pieds que les tours solitaires; Et les chênes den bas, contre les rocs penchés, Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés Rien ne bruissait donc, lorsque, baissant la tète. Le plus vieux des chasseurs qui sétaient mis en quéle A regardé le sable en sy couchant ; bientôt, Lui que jamais ici lon ne vit en défaut, A déclaré tout bas que ces marques récentes Annonçaient la démarche et les griffes puissantes De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.


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