L'illustration : journal universel . ls ne manifestent au-cune émotion. Il serait dif-6cile de voir des physiono-mies plus placides que cellede tous les Frisons en gé-néral. Avec quelle calme etQuelle gravite ce pilote con-uitsoniTtckachuil! et tousces fermiers dont les bar-ques nous croisent ou uousaccompagnent, et qui vontà la ville la plus voisine vendre leur beurre et leurs fro-mages, — les principales productions de la Frise, leur figureest aussi sereine que leurs mouvements sont lents et dirait des automates mus par des ressorts et fabriquéspar des ouvriers peu habiles. Ils se m


L'illustration : journal universel . ls ne manifestent au-cune émotion. Il serait dif-6cile de voir des physiono-mies plus placides que cellede tous les Frisons en gé-néral. Avec quelle calme etQuelle gravite ce pilote con-uitsoniTtckachuil! et tousces fermiers dont les bar-ques nous croisent ou uousaccompagnent, et qui vontà la ville la plus voisine vendre leur beurre et leurs fro-mages, — les principales productions de la Frise, leur figureest aussi sereine que leurs mouvements sont lents et dirait des automates mus par des ressorts et fabriquéspar des ouvriers peu habiles. Ils se montrent, en toute cir-constance, aussi économes de leurs gestes et même deleurs paroles que de leur argent. Ils ne paraissent surtoutaucunement préoccupés de ces combifiaisons fatales de cer-tains vents cl de certains courants, qui pourraient, en quel-ques heures, transformer leur pays tout entier en une vastemer,et submerger tous ses habitants. Est-ce ltffet du cli-mat? est-ce imitation? Les animaux , chevaux et. Souvenirs de la Frise. — Curcurs de caiiuii vailles, ont un air tranquille et réfléchi qui frappe létrangerle moins observateur. Mais comme la dit le proverbe italien : Clie va piano,La sanu: clie tu saiw, va lonlano; tout en glissant le plusmollement possible sur le canal où nous naviguions, noussonimes armés dans la capitale de la Frise, la plus belle, laplus riche, la plus forte ville de tuute la province. Leeuwarden — lex-résideiice du statbouder et le siège duconseil souverain — est entourée de remparts plantés dar-bres et servant de promenade. Vue du dehors, elle semblereposer dans un nid de verdure ; à 1 intérieur, elle ne difièrepas beaucoup, si ce nest par son étendue, des autres villes frisonnes. Ce sont les mêmes maisons construites enbriques peintes, et mainte-nues dans un état de pro-preté irréprochable , lesmêmes trottoirs de bri-ques , les mêmes rues pa-vées de dalles de granit,les mêmes allées de tilleuls


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