La Lecture . ances réac-tionnaires dontdautres, comme le^audeville et lethéâtre Feydeau,avaient failli êtrevictimes. Ils avaienten somme poursui-vi sagement et cou-rageusement leurcarrière, sans don-ner prise à la mali-gnité, au milieu dedifficultés de toutessortes, ayant à lut-ter contre de nom- mevio».breuses concurren-ces, celle du théâtre Feydeau, la plus directe et la plus puissante,et celle de plusieurs scènes nouvelles qui, comme on la vu, fai-saient une large part au genre lyrique. Dès les premières annéesde la Révolution ils avaient abandonné leur titre de Comédie-Ita-lienne, qui depu


La Lecture . ances réac-tionnaires dontdautres, comme le^audeville et lethéâtre Feydeau,avaient failli êtrevictimes. Ils avaienten somme poursui-vi sagement et cou-rageusement leurcarrière, sans don-ner prise à la mali-gnité, au milieu dedifficultés de toutessortes, ayant à lut-ter contre de nom- mevio».breuses concurren-ces, celle du théâtre Feydeau, la plus directe et la plus puissante,et celle de plusieurs scènes nouvelles qui, comme on la vu, fai-saient une large part au genre lyrique. Dès les premières annéesde la Révolution ils avaient abandonné leur titre de Comédie-Ita-lienne, qui depuis longtemps navait plus de raison dêtre, etavaient adopté celui dOpéra-Comique-National, tandis que prenait lhabitude de désigner familièrement leur théâtresous le nom de théâtre Favart. Le théâtre Favart avait fait de puissantes recrues. Daborddeux chanteurs admirables qui étaient aussi dexcellents comé-diens et dont les noms sont demeurés justement célèbres : le. /.„y„.,. /,/.../ 544 LA LECTURE ILLUSTREE ténor Eileviou, le partenaire exquis de lexquise M Saint-Aubin,et le baryton Martin, qui furent pendant de longues années lagloire et léclat de ce théâtre; puis le chanteur-compositeur Solié,à qui lon doit la gentille musique de nombreux opéras-comiques :le Secret, Chapitre second, Jean et Geneviève, le Jockey, le Diable à quatre ; puis Gavau-dan, quon surnom-mait « le Talma delOpéra- Comique »,et qui, particulière-ment, se montrait sidramatique dans leDélire, où il repié-sentait un joueur de-venu fou, que chaquesoir dans la salle desspectatrices séva-nouissaient de ter-reur ; puis encoreDozainville, une « ga-nache » excellente,Saint-Aubin, Mo-reau, Philippe, Fleu-riot. Du côté desfemmes cétait la jo-lie, mignonne et toutearacieuse M® Ga-vaudan, ipii jouaittour à tour e avecune égaie supérioritéles ingénues, les sou-brettes, les coquettes, les travestis, et qui était surtout adorabledans la Ma


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