. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. SÃANCE DU 14 DÃCEMBRE 651 Au moment de l'enlèvement du lien constricteur, le lapin présente une tachycardie trop intense pour être évaluée et une pokjpnée de 120 à 140 respirations à la minute. Au bout d'une demi-heure, les rythmes cardiaques et respiratoires redeviennent normaux. Voilà pour les efTets immédiats. Quant aux effets consécutifs, ils diffèrent suivant la durée de la compression, dans leur intensité (survie définitive ou momentanée), mais ils ne diffèrent pas dans leur modalité. DÃ
. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. SÃANCE DU 14 DÃCEMBRE 651 Au moment de l'enlèvement du lien constricteur, le lapin présente une tachycardie trop intense pour être évaluée et une pokjpnée de 120 à 140 respirations à la minute. Au bout d'une demi-heure, les rythmes cardiaques et respiratoires redeviennent normaux. Voilà pour les efTets immédiats. Quant aux effets consécutifs, ils diffèrent suivant la durée de la compression, dans leur intensité (survie définitive ou momentanée), mais ils ne diffèrent pas dans leur modalité. Dès le second jour après la ligature, Fanimal perd du poids d'une façon notable, malgré son appétit conservé. Cette perte c^epoio?.s s'accen- tue pendant les jours qui suivent et l'animal se cachectise lentement. Si la compression n'excède pas trente minutes, le lapin, après avoir décliné, se rétablit assez brusquement, et en un mois environ retrouve sa forme première (Tableau I). Tableau I. â Compression circulaire élastique, exercée au niveau de la RACINE DES MEMBRES INFÃRIEURS PENDANT 30 MINUTES, SUR UN LAPIN AYANT SURVÃCU. Phase critique du i^^ au 20*^ jour. Retour à Vétat normal, le .30° jour. jGâtQS. (Jours après /s compress/on ) 0 S 5- 6 a 12 15 20 25 30. Si la compression dépasse trente minutes, l'animal est presque toujours voué à une mort tardive (nous avons noté la mort au bout de quatre-vingts jours) après être arrivé à un haut degré d'émâciation. Si on dépasse une heure de compression, il n'est plus question de survie, même momentanée : l'animal meurt en vingt-qualre heures et même en douze heures, après avoir présenté parfois des troubles con- vulsifs. La rapidité d'évolution des accidents dans ces derniers cas ne permet pas de constater l'amaigrissement (Tableau II).. Please note that these images are extracted f
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