Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . s que Chilping, le nouveau comte établi parWaïfre, dans ce qui lui restait de lAuvergne, profita de léloigne-ment du roi pour faire une tentative sur le pays lyonnais. Il pé-nétra avec un corps de Gascons, par la voie dAquitaine, la seulequi fût libre pour lui, et se mit à ravager la plaine du démonstration coïncidait avec deux autres expéditionsdirigées lune contre la Touraine, lautre contre la Septima-nie. En atlaquant cette province nouvellement soumise, et leLyonnais où régnait
Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . s que Chilping, le nouveau comte établi parWaïfre, dans ce qui lui restait de lAuvergne, profita de léloigne-ment du roi pour faire une tentative sur le pays lyonnais. Il pé-nétra avec un corps de Gascons, par la voie dAquitaine, la seulequi fût libre pour lui, et se mit à ravager la plaine du démonstration coïncidait avec deux autres expéditionsdirigées lune contre la Touraine, lautre contre la Septima-nie. En atlaquant cette province nouvellement soumise, et leLyonnais où régnait une antipathie si vivace contre les Francs,Waïffre espérait sans doute provoquer un mouvement contrePépin. Chez nous on était trop amolli et pour se défendre etpour attaquer. Une lâche inertie témoigna seule de la sym-pathie que lon y ressentait pour lenvahisseur. Il put savancersans rencontrer de résistance; mais le comte de Chalon, Adalard,et Auslralde, le vainqueur des Gascons en Septimanie, avecplusieurs de leurs pairs (de leurs pareils, cum paribus eorum). CHATIMENT IO7. accoururent au devant des envahisseurs quils rencontrèrentsur les bords de la Loire, peut-être à Magneux-IIauterive prèsde Feurs où la tradition place le lieu dune bataille. Le comtedAuvergne fut tué, les Gascons taillés en pièces, le peu dentreeux qui échappèrent se réfugièrent dans les bois et les étangs(silvis et paludibus), qui couvraient déjà la contrée (764). Les succès constants et décisifsde Pépin sur le duc dAquitaineachevèrent déloigner de nos cam-pagnes les dangers de la guerre,dont elles nentendaient que leséchos ou bien parfois les récits,lorsque, comme de 767 à février768, les troupes victorieuses ve-naient prendre leursquartiers dhi-ver en Burgondie. Ce fut aprèsune dernière campagne victorieuseque le roi mourut en septembre768, après avoir partagé ses Etatsentre ses deux fils. La Burgondieéchut avec la Provence, la Gothie ou Septimanie, lA
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