Œuvres diverses de M L de Chaulieu . vous conjurerde nen rien faire ; votre tempérament , déjàaflez délicat , a été ébranlé ; toutes les humeurs fonc en mouvement 5 laiffez rétablir lecalme &c le repos dans la machine, elle en abcfoin. Après ces confeils^trouvezbonquejevous en done çnccie un plus utile à votre fan-ré: la vivacité de votre tempérament fouffrctrop des chagrins/ongez à difïîper votre dou-Jcfjrsvous avez aux devoirs de la natu- de M. !• deChatdicttl 441 re &à la tendrefTe de votte cceiir^déformaisjcttons des fleurs fur le f^mbeau de Madaircde Mazarin, faifonsdcs Hymnes à
Œuvres diverses de M L de Chaulieu . vous conjurerde nen rien faire ; votre tempérament , déjàaflez délicat , a été ébranlé ; toutes les humeurs fonc en mouvement 5 laiffez rétablir lecalme &c le repos dans la machine, elle en abcfoin. Après ces confeils^trouvezbonquejevous en done çnccie un plus utile à votre fan-ré: la vivacité de votre tempérament fouffrctrop des chagrins/ongez à difïîper votre dou-Jcfjrsvous avez aux devoirs de la natu- de M. !• deChatdicttl 441 re &à la tendrefTe de votte cceiir^déformaisjcttons des fleurs fur le f^mbeau de Madaircde Mazarin, faifonsdcs Hymnes à lhonneurde Çi bcautéjdesVers à la louange de fon ef-piit & de fon courage. Voilà les leçons delàPbilofophie, qui fans rien dérober à la tcn-dreflc du cœur, ne permettent pas de pleu-rer trop long tems des maux fans remède ;puiffent les leçons de la raifon , & mescon-feils 5 vous engager à ménager votre fanté ,& à conferver votre pcrfonne, qui fait toncle plaifir de vos 442 OEuvres diverfes A LA FONTENAY. DEpuis que je fuis parti de Paris, detous les plaifirs de la vie aucun ne m*atenté y Madame , que celui de vous écrire ;javois beaucoup de chofes utiles & agréa-bles que je devois & que je pouvois nen ai point trouvé , qui le fût tantpour moi, que de nen faire aucune. Voi-là le portrait en trois paroles dune profon-de pareffe, & de létat où, grâces au Ciel,& à quelque peu de raifon , je fuis depuisquinze jours à la campagne. Ici malgré lennui quecaufe votre abfence. Ni la crainte, ni refperancc ,Nie troublent le repos de cet heureux féjour ;e refpire un air pur, & vois luire un beau jour 5Jentretiens à loifir mes douces rêveries 51-5 foins ne volent point fur rétnail des prairies 9 de M. L. de ChauUea. 44 j Comme autour du Palais dun orageufc Cour,Dafls ces paifîblcs lieux les traits même damour tY rcfpeélcnt mon indolence ,Et fi Ton y fent les défirs 9Les ardeur de Timpatience ;Ccft pour pou
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