Traité des torticolis spasmodiques, spasmes, tics, rythmies du cou, torticolis mental, etc. . un instant que son affection pouvait êtrela même que celle de sa mère et de son fière, et il sen remis à sa des-tinée. L^n médecin consulté a émis lopinion quil sagissait dune maladiede la moelle épinière et a conseillé de ne rien faire. Le malade nest gênéen rien danslexercice de sa profession; il dirige parfaitement son affaire et (1) Steyerthal et Solger, loc. cit., pp. 963 et 964, observation 3. 742 LES TOIITICOLIS SPASMODIQUES nest quelquefois ennuyé que, lorsquon présence des gens, sa tête


Traité des torticolis spasmodiques, spasmes, tics, rythmies du cou, torticolis mental, etc. . un instant que son affection pouvait êtrela même que celle de sa mère et de son fière, et il sen remis à sa des-tinée. L^n médecin consulté a émis lopinion quil sagissait dune maladiede la moelle épinière et a conseillé de ne rien faire. Le malade nest gênéen rien danslexercice de sa profession; il dirige parfaitement son affaire et (1) Steyerthal et Solger, loc. cit., pp. 963 et 964, observation 3. 742 LES TOIITICOLIS SPASMODIQUES nest quelquefois ennuyé que, lorsquon présence des gens, sa tête se tournebrusquement de travers. 11 lui arrive alors de placer sa main sur le côté droitdu front et de maintenir ainsi sa tète droite : mais il nuse pas habituelle-ment de ce soutien et peut tenir sa tête lui-même sans fatigue. Il est de plusun excellent tireur et lexercice de la chasse nest nullement empêché. Etat actuel. — Homme de bonne constitution, brun. Pendant lentretienavec le malade, la tête se tient de travers du côté droit (),sansquerattitude. FiG. 97. du corps se modifie en rien. Le musclé sterno-mastoïdien est très contractéet se montre en saillie sous la peau. La tête exécute son mouvement, malgréla volonté du sujet, qui cherche à prendre une contenance le moins disgra-cieuse possible. Le menton est tiré à droite et en haut, loreille gaucheportée en avant et rapprochée de lépaule gauche. Le sterno-mastoïdien esttrès ferme et très dur au toucher. Les tiraillements de la tête sont de quinzeà vingt environ par minute, la tête revenant à sa position normale sanslaide delà main (fig. 97). Dans les mouvements forcés, on aperçoit nettementdes ondes contractées au niveau du sterno-cléido-mastoïdien. La tête, le cou et les mains ne montrent aucun trouble de sensibilité ;réflectivité des extrémités supérieures non modifiée. — Le malade mourut en juillet 1904, à Rostock, à la suite dun accident deche


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