Nouveau Larousse illustré : dictionnaire universel encyclopédique . — Stn. Judicature, magistrature. Le premier ne sap-plique quaux juges ; le second sapplique aussi à un maire,à un conseiller municipal, etc. — Encycl. Hist. Duel judiciaire. A lépoque barbare,on qualifiait le dnel judiciaire de «jugement de Dieu ». Loroi Gondebaud lintroduisit dans la Toi Gombette. La loisalique ne le mentionne pas, mais il apparaît dans la loides Ripuaires. Il fut surtout en vigueur du x au xii s.;il était ordonné par les juges dans toute espèce do causes,civiles et criminelles. Les hommes libres et les noble
Nouveau Larousse illustré : dictionnaire universel encyclopédique . — Stn. Judicature, magistrature. Le premier ne sap-plique quaux juges ; le second sapplique aussi à un maire,à un conseiller municipal, etc. — Encycl. Hist. Duel judiciaire. A lépoque barbare,on qualifiait le dnel judiciaire de «jugement de Dieu ». Loroi Gondebaud lintroduisit dans la Toi Gombette. La loisalique ne le mentionne pas, mais il apparaît dans la loides Ripuaires. Il fut surtout en vigueur du x au xii s.;il était ordonné par les juges dans toute espèce do causes,civiles et criminelles. Les hommes libres et les noblesseuls étaient admis à se justifier dune accusation par unduel ou à provoquer leur adversaire. Dans les affaires cri-minelles, le vaincu subissait la peine que son crime méri-tait: si cétait la mort et quil fût tué, on pendait son ca-davre. LEgliso et les rois sefiorcôrent de faire cesser JUDAS — JUDICIUM lusagô du duel judiciaire. Los conciles riuterdirent; saintLouis, puis Pliilippo lo Bel, le prohibèrent, et le duel, ontant quo prou-. Un duel judiciaire, daprès Graaset. vés le réclament, la véhémence et lo pathétique. Lélo-quence judiciaire remonte, en Grèce, aux époques les plusreculées ; mais cest à partir de Périclès quon en peut sui-vre le développement avec Critias, Antiphon, Andocide et,un peu plus tard, Lysias, Isocrate et Iséo, le maître de Dé-mosthène. Celui-ci débuta par des plaidoyers judiciairescontre ses tuteurs. Son Discoiirs pour la couronne appar-tient à la fois à léloquence judiciaire et à léloquence poli-ti(|ue. A côté de lui se place Eschine, son rival en élo-f|uence comme en politique. Citons encore Lycurgue,Hypéride, Dinarque et Démade, et enfin Démétrius de Pha-lére, que Quintilien appelle « le dernier des orateurs atti-ques • ; en effet, à partir de 283, léloquence grecque péritavec la liberté. A Rome, après Caton lAncien, si célèbre par la vigueurdo sa parole, rappelons les noms de C
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