. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. 162 H. DE VAUX. produit que quelques cloisonnements corticaux, accom- pagnés çà et là d'une hypertrophie surtout à l'air humide. A la chute de l'écorce il se produit de nombreuses ébauches en face des rayons. Ces ébauches restent à l'état rudimen- taire, elles constituent les pores corticaux des rayons médul- laires, découverts par Klebahn, très analogues auxlenticelles imparfaites du Platanus, mais encore moins développées. Il serait facile de multiplier des exemples analogues qui prouvent que le développement de chaque lenticelle est d'autant plu
. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. 162 H. DE VAUX. produit que quelques cloisonnements corticaux, accom- pagnés çà et là d'une hypertrophie surtout à l'air humide. A la chute de l'écorce il se produit de nombreuses ébauches en face des rayons. Ces ébauches restent à l'état rudimen- taire, elles constituent les pores corticaux des rayons médul- laires, découverts par Klebahn, très analogues auxlenticelles imparfaites du Platanus, mais encore moins développées. Il serait facile de multiplier des exemples analogues qui prouvent que le développement de chaque lenticelle est d'autant plus grand que le nombre total des lenticelles est plus faible. Un balancement analogue est du reste présenté par les stomates caulinaires eux-mêmes. Comparés aux stomates de la feuille, les stomates de la tige sont presque toujours plus grands et cela d'autant plus qu 'ils sont moins nombreux. Les plus grands sont ceux de Juglans regia et de Fraxinus excelsior dont l'ostiole peut être 30 à 80 fois plus développé que l'ostiole des stomates foliaires. C'est ce que montre la figure 7 pour le Frêne. Mais, par contre, la feuille de cet arbre possède 32 000 stomates par centimètre carré, tandis que la tige n'en a que 10 à 11. La forte diffé- rence due à la taille est donc plus que compensée par le nombre. Quand, au contraire, les stomates sont à peu près aussi nombreux sur la tige que sur la feuille, leurs tailles sont analogues (Lavandula officïnalis, Sarothamnus scoparius, etc.). 11 existe donc un balancement direct entre les organes de transpiration de la tige, stomates ou lenticelles, qu'ils soient de même espèce ou non. Ce balancement correspond nécessairement à une cer- taine régularisation de la transpiration. Toutefois il serait faux de dire que c'est lui qui régularise la transpiration ; c'est. Fig. 7. — Dimensions com- parées d'un stomate de la tige et d'un stomate de la feuille chez Fraxinus excelsior (gr. 340).. Please note that t
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