. Dictionnaire de physiologie. Physiology. DEPRESSEUR. 775 ce cas elle émane ordinairement du nerf laryngé. Devenu indépendant, le dépresseur s« dirige vers l'artère carotide et, se plaçant près du nerf sympathique du cou a, il suit le même parcours ([ue lui, mais en reste séparé presque jusqu'à l'entrée dans la cavité Ihoracique. Nous n'avons constaté sur quarante lapins qu'une seule exception à ce par- cours du dépresseur : vers le milieu du cou, ce nerf rejoignait le pneumogastrique et rentrait dans sa gaine. A cet endroit le pneumogastrique formait un petit plexus, dont le d
. Dictionnaire de physiologie. Physiology. DEPRESSEUR. 775 ce cas elle émane ordinairement du nerf laryngé. Devenu indépendant, le dépresseur s« dirige vers l'artère carotide et, se plaçant près du nerf sympathique du cou a, il suit le même parcours ([ue lui, mais en reste séparé presque jusqu'à l'entrée dans la cavité Ihoracique. Nous n'avons constaté sur quarante lapins qu'une seule exception à ce par- cours du dépresseur : vers le milieu du cou, ce nerf rejoignait le pneumogastrique et rentrait dans sa gaine. A cet endroit le pneumogastrique formait un petit plexus, dont le dépresseur se détachait de nouveau pour suivre son parcours habituel. » Avant d'entrer dans la cavité thoracique, le dépresseur forme anastomose avec le ganglion cervical inférieur dont, d'après une description ultérieure de E. et M. Cvo.\ (1 d. 78) les deux branches intérieures constituent sa continuation; ces deux branches se rendent au cÅur entre l'aorte et l'artère pulmonaire. Il arrive parfois que du côté gauche un petit iilet nerveux se détache du ganglion cervical inférieur et se rend au dépresseur. A l'en- droit où il rencontre ce dernier nerf, on trouve un petit ganglion. La figure 10 (tome IV de ce dictionnaire, p. 100), empruntée à la première communication de Cyon et Ludwig, reproduit cette disposition. En 1807, Stelling (2), expérimentant sur le dépresseur du lapin et du lièvre, a généralement confirmé les données anatoniiques et physiolo- giques de Cyon et Ludwg. (3) a aussi constaté la présence d'une petite intumescence ganglionnaire au point de jonction du nerf dé- presseur avec une branche du dernier ganglion cervical. Au sortir de ce gonllement, deux filets du dépresseur se rendent dans le tissu adipeux entre l'aorte et l'artère pulmonaire ou pénètrent dans la paroi de l'aorte. Kazem Beck (4), auteur d'une étude très Ã
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