Les oeuvres de théâtre de Monsieur de Brueys . I s T E. EU - il poinble ? C A T A U. Dabord il le propofa à Monfîeur de faint Aî il eft facile, il y confentit, à conditionque M. Grichard donneroit Hortenfe à M. Fadelfon beau-frère , qui eft un homme qui lui eft àcharge. A R I s T E. Clarice le fçaic-elle? C A T A u. Elle en eft au deTefpoir. Je viens de lui parler ;elle a déjà fait des plaintes à fon pere, qui com-mence à fe repentir. A R I s T quelque prix que ce foiî, il faut rompre cedelTein. C A T A avons déjà concerté avec Clarice & ce qu il y a à faire pour c


Les oeuvres de théâtre de Monsieur de Brueys . I s T E. EU - il poinble ? C A T A U. Dabord il le propofa à Monfîeur de faint Aî il eft facile, il y confentit, à conditionque M. Grichard donneroit Hortenfe à M. Fadelfon beau-frère , qui eft un homme qui lui eft àcharge. A R I s T E. Clarice le fçaic-elle? C A T A u. Elle en eft au deTefpoir. Je viens de lui parler ;elle a déjà fait des plaintes à fon pere, qui com-mence à fe repentir. A R I s T quelque prix que ce foiî, il faut rompre cedelTein. C A T A avons déjà concerté avec Clarice & ce qu il y a à faire pour cela , & la fuite deBrilion me fait fonger à un ilratagême , dont ilfaut que je me ferve. A R I s T Ep Que prétens - tu faire ? C A T A vous le dirai plus à loifir. A R I s T E. Allons donc avertir Terignan & Hortenfe, 8cprenons enfemble des mefures pour agir de concert- COMEDIE. 47 C A T A U. Allons, notre Grondeur fera bien fîn sil ne don-ne dans les panneaux que je lui vais tendre. Fin du premier Acle,. 4S LE GRONDEUR, ACTE IL SCENE PREMIERE. L O L I V E. LA maudite bête quune mule quinteufe ! le vi-lain homme quune Médecin hargneux ! quunpauvre garçon eft à plaindre d^avoir à fervir cesdeux animaux-là ! 6c que le Ciel les a bien faitslun pour lautre I Ouf, me voilà tout hors dha-laine : mais, Dieu merci, cell pour la dernière fois. SCENE , LOLIVE. C A T A U. AH te voilà î je te cherchois. Doù viens-tu ?L o L I V E. Je viens de planter notre chagrin de Médecin fu^fa chagrine de mule ; ils ont enfin detalé dici, aprèsavoir fait lun ôc lautre le diable à quatre : pourrecompenfe ils mont donné mon congé, C A T A u. Ton congé ! L o L I V E. Ouï, le Médecin portoit la parole. Ce neft pasun grand malheur. CATAU COMEDIE. 49 C A T A U. J*en fuis perfuadée : mais avant que le jour fepafTe , je te donnerai, fi tu veux, le moyen de tevenger de lui. L O L I V E. Quoique la vengeance ne foit pas dune belleame, me voila prêt à to


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