. Voyages dans l'intérieur du Brésil : particulièrement dans les districts de l'or et du diamant, faits avec l'autorisation du Prince Régent de Portugal, en 1809 et 1810 ; contenant aussi Un voyage au Rio-de-la-Plata, et un essai historique sur la révolution de Buenos-Ayres. iption générale. Le Jigiionhonha , formé de la réunion deplusieurs ruisseaux dont je parlerai plus bas,a en général la largeur de la Tamise à Wind-sor (1) , et une profondeur de trois à neufpieds. La partie que lon exploite actuellement,est un coude dont on éloigne les eaux, en lesconduisant dans un canal creusé, à travers


. Voyages dans l'intérieur du Brésil : particulièrement dans les districts de l'or et du diamant, faits avec l'autorisation du Prince Régent de Portugal, en 1809 et 1810 ; contenant aussi Un voyage au Rio-de-la-Plata, et un essai historique sur la révolution de Buenos-Ayres. iption générale. Le Jigiionhonha , formé de la réunion deplusieurs ruisseaux dont je parlerai plus bas,a en général la largeur de la Tamise à Wind-sor (1) , et une profondeur de trois à neufpieds. La partie que lon exploite actuellement,est un coude dont on éloigne les eaux, en lesconduisant dans un canal creusé, à travers lalangue de terre, autour de laquelle elles tour-nent; elles sont arrêtées au-dessous du pointoù commence le canal , par un barrage com-posé de plusieurs milliers de sacs de sable. Cetouvrage est immense; il faut le travail réuni detous les nègres pour lachever , parce que larivière étant large et peu profonde, et par consé-quent sujette à déborder , il CSt nécessaire queh barrage soit assez fort pour résister à la pres-sion de leau, dans le cas où elle sélèverait àquatre ou cinq pieds. On met à sec la partie la plus profonde dela rivière, par le moyen de grands caissons ou (1) A peu près trois fois celle de la Seine au 1 i « I ,-v s S. § 4 \ A DANS LINTERIEUR DU BRESIL. 39pompes à chaîne, mises en mouvement parune roue à eau. On enlève la boue , et lonporte le cascalhao à un lieu commode pour lelavage. Il ny a pas encore long-temps que lesnègres portaient le cascalhao dans des gamel-les sur leurs têtes ; mais M. Camara a établideux plans inclinés, longs chacun de trois centspieds, sur lesquels une grande roue à eau, divisée en deux parties, fait marcher des caissonsportés sur des roues (1). Les augets de cetteroue sont construits de manière que le mouve-ment de rotation peut être changé à volonté ,en faisant passer le courant de leau dun côléà lautre. Cette roue, par le moven dune cordefaite de peaux n


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