Pompéi : vie publique . , sontsuspendues des victuailles : du jambon, des saucisses, du boudin, etc.;dautres consommateurs jouent, trichent et se fâchent; puis des scènes dedébauche. Sur le mur dune pièce voisine on débarque la provision devin apportée dans un char en forme doutre quon vide dans des cabaret communique avec une grande maison pour\ue dune salle àmanger, dune cuisine au vaste fourneau, de nombreuses chambres. Ce nest pas le seul cabaret orné de peintures ou de légendes gravées LKS CABARETS. — LES BOUTIQUES. — LES MÉTIERS iiq sur les murs; dans un autre, deux joueurs s


Pompéi : vie publique . , sontsuspendues des victuailles : du jambon, des saucisses, du boudin, etc.;dautres consommateurs jouent, trichent et se fâchent; puis des scènes dedébauche. Sur le mur dune pièce voisine on débarque la provision devin apportée dans un char en forme doutre quon vide dans des cabaret communique avec une grande maison pour\ue dune salle àmanger, dune cuisine au vaste fourneau, de nombreuses chambres. Ce nest pas le seul cabaret orné de peintures ou de légendes gravées LKS CABARETS. — LES BOUTIQUES. — LES MÉTIERS iiq sur les murs; dans un autre, deux joueurs se disputent sur un coup : —« ce 11 est pas trois, iiiiiis deux » — et se battent; le cabaretier les poussevers la porte, leur disant en mauxais latin : « Vous vous batte:;, sor~te^l ! »; ailleurs on donne cet avis : « il y a des juges à Ponipéi. » Sur unmur du cabaret tenu par Edone VII, 2, \\\ on lit : < Edoiie dit : ici, ouboit pour un as ; pour deux, on boit du meilleur ; pour quatre, tu. Fig. 61. — Cabaret de la maison de Sallus (p. 119^. auras du Fa 1er ne. » Cest sur les murs de ce cabaret quon peignitlaffiche électorale signée par les seribibi, ceux cj^ui boivent tard. Les cabarets ouvraient largement sur la rue comme une comptoir en maçonnerie, revêtu généralement de plac[ues de marbreirrégulièrement cassées, formait la devanture (fig. 61, p, 119; VI, 2, 4) ;des vases en terre y étaient encastrés dans lesquels on tenait à la dis-position des acheteurs ou des consommateurs certaines denrées : desolives, de la saumure, de lhuile, des légumes secs. etc. Un petit foyerménagé sous quelques-uns de ces vases permettait de conserver et deverser au consommateur des boissons chaudes ; ces cabarets sappellentpour cette raison theruiopoliuni. Quelquefois, mais rarement, le devant , POMPKI du comptoir était orné de plaques de marbre bien taillées et symétriquesou de peintures. Plusieurs gradins appuyés au mur port


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