. Annales de la Société entomologique de France. Insects; Entomology. LXXXIV Bulletin entoiiinlogiqiir. et peut même disparaître complètement, de telle sorte que la spatule n'est plus visible que par écrasement de la larve ou par l'action de la potasse caustique. Comme tous les organes rudimentaires, la spalule présente alors de grandes variations de forme et peut servir à distinguer les races de Cécidomyes. J'appellerai aussi l'attention des entomologistes sur la curieuse dispo- sition des tubes de Malpighi. Chez toutas les larves de Cécidomyes que j'ai étudiées, ces tubes, au nombre de deux,


. Annales de la Société entomologique de France. Insects; Entomology. LXXXIV Bulletin entoiiinlogiqiir. et peut même disparaître complètement, de telle sorte que la spatule n'est plus visible que par écrasement de la larve ou par l'action de la potasse caustique. Comme tous les organes rudimentaires, la spalule présente alors de grandes variations de forme et peut servir à distinguer les races de Cécidomyes. J'appellerai aussi l'attention des entomologistes sur la curieuse dispo- sition des tubes de Malpighi. Chez toutas les larves de Cécidomyes que j'ai étudiées, ces tubes, au nombre de deux, sont soudés en une anse élégamment recourbée et débouchent dans le voisinage de l'anus, le proctodanim étant excessivement court. La figure 3 représente cette disposition chez une larve rouge ap- partenant à une Cécidomye d'espèce nouvelle, parasite de Scnecio jacoha'.r, mais beaucoup plus rare (pie />/- l)lnsi^. Fig. 3. — PiU'lie terminale, de la larve de la Cécidomye du Séneçon. — m, ca- naux de Malpighi ; a, anus; .s^ stig- La parenté des Cfc' avec les MijcctophlUdx me paraît établie de la façon la plus solide par C. l'«. Osten-Sacken (Bei'lincr enl. Zeit., XXXVIJ, 1892, p. 417 et suiv.), et il n'est pas douteux que les Myceio- , avec leui's larves eucépliales, représentent la forme primitiv(^ dont sont dérivées, par dégradation parasitaire, les Cecidnmijidx. Le nombre des Cécidomyes parasites des Champignons, et surtout parasites des Champignons épiphytes, est, d'ailleurs, bien plus considérable qu'on ne le pense, et un grand nombre de formes, vivant en particulier sur les Urédinées, n'ont pas encore é'té décrites. Il est bien probable ([ue les larves de ont été d'abord mycétophages et qu'elles se sont adapt(''es peu à peu à la vie de parasites gallicoles directs par la suppression graduelle de l'hôte intermédiaire. Nous avons cité ailleurs des exemples de faits semblables chez


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