. Paris à table . Sous le directoire, on cite le banquet de Samt-Sulpice. Sousle consulat, les cochers de Paris donnèrent un banquet au co-cherdu premier consul, qui lavait sauvé de la machine infernale. La vie du bourgeois de Paris quesont venus visiter les honneurs de lamilice citoyenne a de royales journées,celles quil passe aux Tuileries; labanlieue de Paris fournit les postes àNeuilly. Aux Tuileries, les officierssupérieurs dînent avec le roi; les autresofficiers dînent chez le commandant du|r château ; à Neuilly, tous les officiers degarde, jusquau grade de capitaine,6 prennent place à
. Paris à table . Sous le directoire, on cite le banquet de Samt-Sulpice. Sousle consulat, les cochers de Paris donnèrent un banquet au co-cherdu premier consul, qui lavait sauvé de la machine infernale. La vie du bourgeois de Paris quesont venus visiter les honneurs de lamilice citoyenne a de royales journées,celles quil passe aux Tuileries; labanlieue de Paris fournit les postes àNeuilly. Aux Tuileries, les officierssupérieurs dînent avec le roi; les autresofficiers dînent chez le commandant du|r château ; à Neuilly, tous les officiers degarde, jusquau grade de capitaine,6 prennent place à la table du roi, ainsique les chefs descorte ; les autres officiers sont reçus par lad-. 70 PAIilS A TABLE. judant du château, Pour certains officiers campagnards, ce sont là de bonnes aubaines, dont ils profitent largement ; cest aussi, pour la cour, un spectacle plaisant que celui de leur contentement. Les liens de famille ne sont point aussi relâchés à Parisquon semble le croire ; il est encore, pour le foyer domestique,des solennités intimes ; les fêtes des »grands parents, les anniversaires §mdes naissances, quelques dates chè- JÈL jÊm^res aux souvenirs, et le premier jour ^==%™^Pde lannée, sont célébrés dans ces Hr^kdînres de famille, où tout est bon, \lorsque le cœur veut bien un peu ?!r^A _seconder lestomac. Paris, sous -Jpjf^jrslenveloppe de son égoïsme exté- ^T» mnK rieur, ne sest pas débarrassé de tous les sentiments, et il doit àces émotions des jouissances que les plus vives distractions nelui ontjamais fait entièrement oublier. Les vieilles mœurs repa-raissent, comme la vieille vaisselle quon tire de larmoire pourparer la table
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