Traitâe pratique de cystoscopie et de cathâetâerisme urâetâeral . destruction totale de lautrepar pyonéplirose simple ou tuberculeuse. (Voir fig. 59.) Cest à de tels faits quesappliquera la phrase bien connue de Legueu : « Lanuriquc est un individu,qui, la veille, vivait avec un seul rein. » b) Le même mécanisme pathogénique suffira encore à expliquer lanurie,lorsque lobstacle est bilatéral, lorsquil existe au niveau des deux reins: il se pro-duit alors un blocage double des parenchymes, le plus souvent par des calculs.(Voiries radiographies de la page précédente. c) Mais il est une troisième
Traitâe pratique de cystoscopie et de cathâetâerisme urâetâeral . destruction totale de lautrepar pyonéplirose simple ou tuberculeuse. (Voir fig. 59.) Cest à de tels faits quesappliquera la phrase bien connue de Legueu : « Lanuriquc est un individu,qui, la veille, vivait avec un seul rein. » b) Le même mécanisme pathogénique suffira encore à expliquer lanurie,lorsque lobstacle est bilatéral, lorsquil existe au niveau des deux reins: il se pro-duit alors un blocage double des parenchymes, le plus souvent par des calculs.(Voiries radiographies de la page précédente. c) Mais il est une troisième variété danurie, où lexistence dun obstacle nesuffit pas à expliquer la suppression de toute urine, cest lorsque lobstaclericxisli- que dun côté et que lautre rein sarrête lui aussi de sécréter bien quepossédant encore un lion fonctionnement. De tels faits sont maintenant hors decontestation, et leur nombre saccroît au fur el à mesure quon étudie avec plusde soin les cas danurie. Eliot a rapporté dans sa thèse toute une série dobser-. Fig. 39. — Anurie résultanI du blocagede luretère droit par un calcul poin-tant au niveau du méat vésical, lautrirein avant été détruit par la tuber-culose avec occlusion de son uretère CATHÉTÉRISME URÉTÉRAL DANS l/ANURIE. 101 valions suggestives, où la preuve fut laite que lun des reins était sain ou peumalade, et en tout cas non obstrué. Cette preuve a été fournie soit par une opé-ration sanglante, soit par le cathétérisme uréléral. Dans les premières observa-tions nous citerons celles de Pousson, de Bermanto. de Nicolisch, dIsraël, dePappa, où, le rein malade ayant été opéré, lautre sest remis de ce seul fait àfonctionner; le déblocage de son adelpbe a suffi pour le faire à nouveausécréter. Lobservation dEscherieh fait partie des secondes : un cathétérismeurétéral provoque, en désobstruant un rein calculeux, la réapparition immédiatedu fonctionnement de lautre rein. Il
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