. Lettres d'une Péruvienne. à qui ai-je lobligation denavoir les moyens? à vous. Si je vaisvoir les bonnes gens dans leur petitemaison , de qui me parlent-ils ? devous. Que jaie recours à ma musique iy6 LETTRES OU à mes crayons, une romance d«vous est «iur le pupitre ou un dessinde \oiis sur le chevalet. Enfin, si jome repose sur moi-mèrae, je trouveencore que cest à vous que je doisma santé, ma raison, ma liberté,mu vie ; et si jinterroge mon coeur ,cest toujours vous que jy vois. Necroyez pas rejienJnnt, monsieur , queje me jl ligne de vous rencontrercomme cela par-tout : liélys ! tous lesse
. Lettres d'une Péruvienne. à qui ai-je lobligation denavoir les moyens? à vous. Si je vaisvoir les bonnes gens dans leur petitemaison , de qui me parlent-ils ? devous. Que jaie recours à ma musique iy6 LETTRES OU à mes crayons, une romance d«vous est «iur le pupitre ou un dessinde \oiis sur le chevalet. Enfin, si jome repose sur moi-mèrae, je trouveencore que cest à vous que je doisma santé, ma raison, ma liberté,mu vie ; et si jinterroge mon coeur ,cest toujours vous que jy vois. Necroyez pas rejienJnnt, monsieur , queje me jl ligne de vous rencontrercomme cela par-tout : liélys ! tous lessentiments heureux que je puis éprou-ver, nest-ce pas de vous quils doi-vent venir? et n^iije pas à rendragrâce au ciel de nen plus connoitredautres? Que jéfois insensée lorsquejaccusois suj renie ne vertueuse, et la révolutionqui sopcre dans le cœur où il se fais«cutir. Ah I ce nest quà lui quil duhe peruyienke. 177appartient de vaincre des sentimentsqui résistent aux efforts impuissantsde la raison. Vous mavez promis , monsieur ,de me donner souvent de vos nou-velles , et je vous rappelle cet enga-gement : les distractions du voyage ,le plaisir de voir votre aimable soeur,pourroient bien vous faire oublier lapauvre Zilia; et puis, vous nauriezquà vous imaginer quelle na plusbesoin de vous, quelle est heureuse,vous labandonneriez peut-être en-core, car vous méritez le reprochetrès rare de naimer vos amis quelorsquils sont bien chagrins , bientristes , bien maussades. Faudroit-ildonc, pour vous plaire et excitervotre intérêt, quil marrivât dautresmalheurs ? Ah ! je nen veux plus , jevous en avertis; et je veux, à votreretour, vous fair« faire connoissance2. 16 1^8 LETTRES avec une autre Zilia, avec une Ziliaheureuse, et voir si vous serei con-tent de votre ouvr.:ge. r> UNE PERUVIENNE. 175 LETTRE L. A Céline. Zilia se plaint à son amie des re-proches an elle lui
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