. Paralysies et contractures hystériques. e se reproduitpresque toujours dune façon identique chez une même une malade, par exemple, que nous avons longtemps obser-vée, la contracture commençait habituellement par le bras gauche,envahissait ensuite la jambe droite, puis les autres membres. Lacontracture de la langue nest pas rare ; nous en avons observéplusieurs exemples. Ces troubles moteurs, qui précèdent la grande attaque, nontquune durée éphémère, quelques heures, quelques jours au plus,puis, contracture ou paralysie, ils disparaissent dans le tumultedes convulsions de la gran
. Paralysies et contractures hystériques. e se reproduitpresque toujours dune façon identique chez une même une malade, par exemple, que nous avons longtemps obser-vée, la contracture commençait habituellement par le bras gauche,envahissait ensuite la jambe droite, puis les autres membres. Lacontracture de la langue nest pas rare ; nous en avons observéplusieurs exemples. Ces troubles moteurs, qui précèdent la grande attaque, nontquune durée éphémère, quelques heures, quelques jours au plus,puis, contracture ou paralysie, ils disparaissent dans le tumultedes convulsions de la grande attaque hystérique. 8 DES PARALYSIES ET DES CONTRACTURES HYSTERIQUES Les troubles moteurs qui suivent la grande attaque présententun intérêt plus considérable, car ils peuvent parfois persister fortlongtemps. B. — La paralysie ou la contracture sont consécutives auxattaques hystériques. Nous savons, parles études faites sur la grande attaque dhys-térie , que, parmi les symptômes de la dernière période, on cons-. Fie. 1. — Contractures généralisées consécutives à la grande atlaque dhystérie. (Figure extraite desÉludes cliniques sue tu grande hystérie, par le docteur Paul Hicher.) tate souvent des troubles de la motilité parmi lesquels les contrac-tures sont fréquentes. Ces contractures sont de deux sortes : oubien généralisées, et alors elles sont très douloureuses et arrachentdes cris au patient. Le malade quia repris toute sa connaissanceest soumis à une torture véritable. Les quatre membres sont con- Vuyez aus Études sur la grande, hystérie, 2° édit., 18S3 ETIOLOGTE « tracturés dans les positions les plus variables, le tronc lui-mêmeest courbé dans un sens ou dans lautre, la raideur musculaire esttrès intense, mais elle varie dun instant à lautre (fig. 1). En y regar-dant de près, on voit que les muscles palpitent. Il y a des momentsde calme relatif, des lémissions qui laissent un peu de répit, puisdes exacerbations
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