La Lecture . e, cestla rupture de lhar-monie céleste, cesten un mot la dispa-rition de la Femmeclassique et son rem-placement, à courteéchéance, par lafemme-homm e. Combien souventplus méritante quelHomme, la Femme,la vraie Femme ! Etcelle-là, soyez-en cer-tain, ne se trouvepas arbitrairement spoliée. Ceci dit sans acrimonie, pour expli-quer, en quelque sorte, les dessins qui vont suivre, pour servirde trait dunion entre les satires crayonnées de IteiO et lesfanfares bruyantes des féministes de 1n9G. Non pas que, de nosjours, dans ce domaine, la caricature ait désarmé, non pas({uelle se soit d
La Lecture . e, cestla rupture de lhar-monie céleste, cesten un mot la dispa-rition de la Femmeclassique et son rem-placement, à courteéchéance, par lafemme-homm e. Combien souventplus méritante quelHomme, la Femme,la vraie Femme ! Etcelle-là, soyez-en cer-tain, ne se trouvepas arbitrairement spoliée. Ceci dit sans acrimonie, pour expli-quer, en quelque sorte, les dessins qui vont suivre, pour servirde trait dunion entre les satires crayonnées de IteiO et lesfanfares bruyantes des féministes de 1n9G. Non pas que, de nosjours, dans ce domaine, la caricature ait désarmé, non pas({uelle se soit désintéressée, mais parce que, pour moi, les exagé-rations actuelles appelaient forcément les violences des carica-tures dautrefois, manifestation graphique dttnt limportancedocumentaire ne saurait nous échapper ! Combien rococos, du reste, les femmes émancipées de 1840à 1852 ! Combien arriérées, ces Pauline Roland et ces JeanneDcroin (cette dernière, fondatrice de VAlmanach des femmes)^. MANIFESTATION DES FEMMES « Plus de vilains Vive le divorce!... >> [Caricature de Henry Émy. LEMANCIPATION DES FEMMES ET LA CARICATURE Mo contre lesquelles sexerçait en pointes mordantes la bonnehumeur des dessinateurs du moment. Voici, en effet, ce que jetis dans lannée 1853 de cette curieuse pul^lication : « La ques-lion pour les femmes nest pas de changer leur nature et de sefaire le singe de lhomme. Si quelques-unes donnent dans cestravers il sen faut bien quelles soient suivies des autres femmc^;dans cette ridicule ethonteuse excentricitéet il sen faut bient-ncore davantage queles Femmes supé-rieures ou seulementdistinguées par lecœur et par lintelli-gence, les encoura-gent dans cette quelles deman-dent, les Femmes, cequelles veulent, cest([ue leur nature re-çoive tout son déve-loppement afin quellepuisse révéler et don-ner au monde tout ceque Dieu a mis en elle,et dont les vieilles so-ciétés nont pas encoresu tirer le moindrepart
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