Revue de viticulture : organe de l'agriculture des régions viticoles . avers dun péri-derme dequelque ordre quil soit détermineune tubérosité constituée essentiellementcomme il a été dit précédemment et pour-rissant pour les mêmes causes (fig. Tl-a,b et c, pour une racine de six à huit ans;fig. 28, a et pour une tige de huit à dixansj. La forme des tubérosités varie suivant quelles sont simples (produites parun seul insecte) ou composées (produites par plusieurs insectes plus ou moinsrapprochés). Leur grosseur et la saillie quelles forment au-dessus de la racinevarient également. Cest sur la
Revue de viticulture : organe de l'agriculture des régions viticoles . avers dun péri-derme dequelque ordre quil soit détermineune tubérosité constituée essentiellementcomme il a été dit précédemment et pour-rissant pour les mêmes causes (fig. Tl-a,b et c, pour une racine de six à huit ans;fig. 28, a et pour une tige de huit à dixansj. La forme des tubérosités varie suivant quelles sont simples (produites parun seul insecte) ou composées (produites par plusieurs insectes plus ou moinsrapprochés). Leur grosseur et la saillie quelles forment au-dessus de la racinevarient également. Cest sur la vigne européenne quelles sont le plus grosses etsaillantes fig. i^-a ; fig. 23). Cette saillie peut y atteindre jusquà 3 millimètres,tandis que sur les vignes très résistantes elle ne dépasse pas 1 millimètre(fig. 24). Les tubérosités des hybrides franco-américains sont le plus souventintermédiaires, mais on en trouve, suivant les cas, dassez grosses et de trèspetites. Cest, comme on le voit, la même règle que pour la grosseur des nodo-. Fig. 122 (15) Fig. 123 (16) Fig. 122 (15). — Exemple de déformationmoniliforme chez une racine de lannée{Mérille). — Grossissement dun demi-diamètre. Fi .123(16). — Racine et radicelles deGros-Guillaume, arrachées en novem-bre. — Les nodosités, pourries, sontrestées dans le sol. Les radicelles sontpourries aux extrémités. Sur la racine,plusieurs tubérosités sous-péridermi-(jues géminées, dont le développementinitial mest inconnu. — Grandeur natu-relle. 720 A. MILLARDET. — ALTÉRATIONS PHYLLOXÉRIQUES sités ; ce qui nous amène à formuler cette loi générale que les plantes qui ont lesplus grosses nodosités ont aussi les plus grosses tubérosités. Jai cru pouvoir avancer quen général linvasion phylloxérique commence parles nodosités et les tubérosités sous-épidermiques, les tubérosités sous-périder-miques ne se formant jamais quaprès les altérations précédentes. M. Rav
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