. L'orchestre : 2me année, no. 5 ; 29 octobre, 1894. a\ec un tel succès, ipietous les journaux de Paris furentunanimes à chanter ses louanges ;nous avons sous les yeux des ex-traits du (iilBlas, du Clai-ron, de la •Liberté, et deplusieurs autres, célébrant ses dé-buts avec forces louanres. Si Mlle Miller est une gracieusechanteuse elle excelle surtout dans la coniédie et le vaudeville, et le célèbre Coipielin saitlapprécier à sa valeur, car il la engagée souvent pourlaccompagner dans ses tournées. Non seulement Coquelinlapprécie assez pour la faire figurer aujirès de lui, maisassez pour la tra


. L'orchestre : 2me année, no. 5 ; 29 octobre, 1894. a\ec un tel succès, ipietous les journaux de Paris furentunanimes à chanter ses louanges ;nous avons sous les yeux des ex-traits du (iilBlas, du Clai-ron, de la •Liberté, et deplusieurs autres, célébrant ses dé-buts avec forces louanres. Si Mlle Miller est une gracieusechanteuse elle excelle surtout dans la coniédie et le vaudeville, et le célèbre Coipielin saitlapprécier à sa valeur, car il la engagée souvent pourlaccompagner dans ses tournées. Non seulement Coquelinlapprécie assez pour la faire figurer aujirès de lui, maisassez pour la traiter en camarade intime, et il lui en adonné souvent la preuve, en allant prêter son concours àses rejirèsentations à bénéfice. Cest ainsi que notammentlors du dernier séjotir de Mlle Miller â Rouen, Coquelinvint exprès de Paris pour jouer le soir de .son bénéfice dans Le luthier de Crémone. ~ La ville où Mlle Miller a obtenu le plus grand succès estsans contredit Marseille où elle est restée trois années Nous ne |)Ou\ons mieux faire que de citer quelquesextraits de journaux de cette ville : • Un diable de petite femme qui a du vif-argent dansles veines ; cest suivant une expression locale un • trounde lair. Elle nest pas jolie, jolie, comme dit la chan-son, mais il y a dans ce minois futé, aux jeux vits etpétillants de malice, au ne/, légèrement retroussé, je nesais quoi de s\mpathique, cpii plait |iar sa son apparence chétive, ellecache des trésors de grâces, quellelaisse â peine deviner, mais dontelle nous a donné dans la Fillede Mme Angot un léger aper<;u. 11 y a vingt ans, tlle aurait jouédes soubrettes et aurait continuéles glorieuses traditions de sa fa-mille ; mais depins linvasion delopérette, dès qutme artiste dis-pose dun léger filet de voix, ellese fait chanteuse, et cela lui per-met de doubler ses Miller na [as échappé à lacontagion. Ses moyens vocauxsont rédu


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