. Le Théâtre italien de Gherardi, ou, Le Recueil général de toutes les comédies & scènes françaises jouées par les comédiens italiens du roi, pendant tout le temps qu'ils ont été au service. à plaindre -, il seftmis en tête que pour saflurer dune fem-me , il faut la garder à vue. Comme je doisTome L Hh 478 La Précaution inutile. i epoufer, je ferois bien-aife de le guérir de fa manie. LEANDRE. La chofe neft pas impoffible. Sa fœur eftaimable5&: (i je pouvois trouver les moyensde lui plaire , je me ferois un grand plaifirde la fouffier au Do&eur. M E Z Z E T I N. Sil ne faut que des moyens 3 je
. Le Théâtre italien de Gherardi, ou, Le Recueil général de toutes les comédies & scènes françaises jouées par les comédiens italiens du roi, pendant tout le temps qu'ils ont été au service. à plaindre -, il seftmis en tête que pour saflurer dune fem-me , il faut la garder à vue. Comme je doisTome L Hh 478 La Précaution inutile. i epoufer, je ferois bien-aife de le guérir de fa manie. LEANDRE. La chofe neft pas impoffible. Sa fœur eftaimable5&: (i je pouvois trouver les moyensde lui plaire , je me ferois un grand plaifirde la fouffier au Do&eur. M E Z Z E T I N. Sil ne faut que des moyens 3 je vous enfournirai une montagne. Malgré les fenti-nelles qui gardent fa maifon y jy ferai en-trer des gens qui ledéfoleront;& fi demainau foir vous nêtes pas le mari de fa fœur , tenez-moi pour le plus indigne fourbe Vers Ifabelle. Mademoifelle, vous nous prê-terez la main. ISABELLE. Comptez fur moi hardiment,M E Z Z E T I N. Allons > il ny a pas un moment à men vais prendre, en paflant 5 un nom-mé Arlequin mon aflbcié. Avec le fecoursde cet homme-là , vous allez diablementrire. Oh îles femmes de Paris ne sçnfer-ment pas comme cela à la JLa Précaution inutile. 479 SCENE IL Z> Théâtre reprefente la rue. ARLEjjHJINamoitié ARLEQUIN fans voir Gaufichon. A Lions, voilà qui eft fait, plus de com-merce , plus de commerce avec desyvrognes ; encore, quand un ami ne boitque trois ou quatre pintes de vin pour fedéfalterer , ha , patience : mais, mardi , Eaflèr toute fa vie , oui toute fà vie, au ca-aret comme un y vrogne ; oh 5 vous en au-rez menti, monfieur Mezzetîn 5 &: des àprefent voilà la focieté rompue 3 rompue ,ce quon appelle rompue. Auffî-bien, lemétier de fourbe produit beaucoup détri-vieres, & très-peu dargent. Jaime mieuxchercher quelque condition paifible , où jepuifle rouler cette malheureufe vie avecplus de repos. Car ceft mardi le repos quifait que lhomme fe repofe , Se „Appercevant
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