. Sur le Haut-Congo . ne men apercevraispas. En quoi lon se trompa. Finalement on moctroya, non sansrépugnance, un étroit morceau du village même. Stanley vit cetendroit le lendemain et me demanda sil me suffisait. — Ce nest pas grand, répondis-je, mais cest le pied pris, choseénorme. A propos dune case qui occupait le terrain et que Mongimbé, sonpropriétaire, refusait de vendre ou denlever, laccord fut bien prèsdêtre rompu. Lentente ayant fini par se conclure, je fis renforcerles murs de paille de la case qui métait destinée, par une clôturebasse en bois. Cétait le travail le plus anodin à fa


. Sur le Haut-Congo . ne men apercevraispas. En quoi lon se trompa. Finalement on moctroya, non sansrépugnance, un étroit morceau du village même. Stanley vit cetendroit le lendemain et me demanda sil me suffisait. — Ce nest pas grand, répondis-je, mais cest le pied pris, choseénorme. A propos dune case qui occupait le terrain et que Mongimbé, sonpropriétaire, refusait de vendre ou denlever, laccord fut bien prèsdêtre rompu. Lentente ayant fini par se conclure, je fis renforcerles murs de paille de la case qui métait destinée, par une clôturebasse en bois. Cétait le travail le plus anodin à faire pour me pré-server des voleurs. Il était terminé le 9 à midi et jemménageaiaussitôt mes caisses. A deux heures, Stanley et moi nous filmes convoqués à une der-nière palabre. Tous les fils de laiton que nous avions payés pour le CHEZ LES BA-NGALA 193 terrain et pour les cases étaient exposés en tas devant le délégués des villages excentriques sétaient jusquici abstenus ;. Calebasses du Congo.(Daprès un dessin de M. Glave, communiqué par le lieutenant Liebrechts.) cette fois ils étaient présents. Mata-Buiké chargea Imbembé deporter la parole. Linsidieux neveu commença par déclarer trop faiblele prix de la concession et des cabanes vendues. 11 réclama aussi 194 DEUXIÈME PARTIE une gratification, pour boiro, en faveur des envoyés des villageséloignés. Enfin, il pria Boula Matari de bien vouloir expliquer clai-rement dans quel but je bâtirais à Iboko et si jy ferais le commercede livoire. — Car, disait lorateur, nous avons entendu affirmer par des gensdelIrébou et dautres pays, quà Bolobo et ailleurs vous avez massacrésans motif les populations et que vous avez désolé ces contrées parla famine et par bien dautres maux encore. * Stanley, considérant sans doute cet excès de mauvaise foi commelindice certain de léchec définitif des négociations, répondit sur unton sec : — Si cest là ce quon vous a rapporté


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