. Bulletin de la Société entomologique de France. Entomology. 832 Bulletin de la Société Entomologique de France. proche de C. serinipenneUa, mais le sépare de C. botaurella. Ailes pos- térieures blanchâtres avec la frange de même couleur. Pattes non an- nelées. Enverg. : 18 mill. Neuf exemplaires ; 2 (5, 3 9 (4 sans abdomen) ; éclos en juillet et août. J'ai dit que la particularité principale de cet insecte consistait dans le mode d'existence de sa larve. On connaissait déjà des Coléophores dont les chenilles n'habitaient de fourreau que d'une façon transitoire. Le plus bizarre


. Bulletin de la Société entomologique de France. Entomology. 832 Bulletin de la Société Entomologique de France. proche de C. serinipenneUa, mais le sépare de C. botaurella. Ailes pos- térieures blanchâtres avec la frange de même couleur. Pattes non an- nelées. Enverg. : 18 mill. Neuf exemplaires ; 2 (5, 3 9 (4 sans abdomen) ; éclos en juillet et août. J'ai dit que la particularité principale de cet insecte consistait dans le mode d'existence de sa larve. On connaissait déjà des Coléophores dont les chenilles n'habitaient de fourreau que d'une façon transitoire. Le plus bizarre, à ce point de vue, me parait être le C. arcjuveUa , dont les mÅurs ont été décrites par Chris- toph [St. E. Z., 18fi7, p. 24o); du moins y a- t-i! encore là une apparence de fourreau exté- rieur. Dans le cas actuel, au con- traire, rien de semblable; la che- nille habite, en effet, une vérita- ble galle constituée par le renfle- ment d'une branche d'Atriplex Halinms. Ce renflement, sur l'exemplaire qui m'a été commu- niqué, mesure 28mill. surOmiil., la tige iVAtriplex ayant normale- ment en ce point 3 mill. seule- ment. La cavité interne a de 3 à 4 mill. Cette galle, que je fais représenter ici, vue d'ensemble et ouverte, permet de voir comment la chenille chrysalide. De la partie inférieure, part une sorte de pédoncule ligneux qui se continue par un tube de soie, de texture assez forte. Ce tube contient la chrysalide et vient aboutir, en haut, en un point de la galle où la paroi a été rongée de manière à ne laisser subsister qu'une mince pellicule superficielle. Ce tube de soie jouerail-il un rùle analogue à celui que le C. anjijrella construit à l'extérieur de la tige dWlIiagi cawelornm qu'il habite? C'est ce que je ne saurais dire. En tous cas, le Coleophora Stefauii est le premier, si je ne me trompe, qui soit connu comme habitant une vraie galle, et dont la vie larva


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