Œuvres illustrées de George Sand . éir. — Comment, malheureuse, sécria la Gothe en élevantla voix, tu ne veux plus obéir à ta tante, qui ta élevée,qui est ta plus proche parente, qui a perdu cette nuit toutce quelle avait dans ta maison, qui va être obligée demendier son pain avec une besace sur le dos, et qui napas seulement une étable pour se retirer? — Ecoutez, ma tante, répondit Jeanne, vous avez déjàchoisi un endroit pour vous retirer. Je vous ai donné cettenuit largent que mon parrain mavait fait présent. Je vousai dit ce matin que je vuiis ahamldiinais tout ce qui a étésauvé du mobilier


Œuvres illustrées de George Sand . éir. — Comment, malheureuse, sécria la Gothe en élevantla voix, tu ne veux plus obéir à ta tante, qui ta élevée,qui est ta plus proche parente, qui a perdu cette nuit toutce quelle avait dans ta maison, qui va être obligée demendier son pain avec une besace sur le dos, et qui napas seulement une étable pour se retirer? — Ecoutez, ma tante, répondit Jeanne, vous avez déjàchoisi un endroit pour vous retirer. Je vous ai donné cettenuit largent que mon parrain mavait fait présent. Je vousai dit ce matin que je vuiis ahamldiinais tout ce qui a étésauvé du mobilier, et toutes les liè Jo ne garde rienpour moi que les habits que jai sur le corps. — Eh ! qui les mènera aux champs , lesbètes? quest-ce qui les fera pûtiirer, en attendant quonpuisse les conduire en foire? — Cest vous, ma tante ; vous êtes encore assez jeuneet assez forte pour aller aux champs, et vous y menieztoujours votre chèvre, parce que vous ne vouliez pas mela confier. HOELAVILIF, El ïous aussi, monsieur Marsillal, vous ncles pns luécliant. (Page 3^. — Jeanne a raison , dit le curé, vous navez pas besoinde ses services, Gothe, et elle a fait pour vous plus quellene pouvait, plus quelle ne devait peut-être. Elle est ma-jeure, vous navez aucun droit sur elle; laissez-la donclibre de ses actions. — Ainsi elle mabandonne, sécria la tante, jurant,piaillant, déclamant, et feignant de se désespérer. Une en-fant que jai élevée, que jai amusée et portée aux cliami_)Squand elle était haute comme mon sabot! Une fille pourqui je me serais sacrifiée, et pour qui je ne me suis pasmariée, afin de lui laisser mon bien ! — Mariez-vous, mariez-vous si le cœur vous en dit,ma tante, dit Jeanne avec douceur. — Je nai jamais en-tendu parler que vous vous étiez privée de ça pour moi. — Eh bien! oui, je me marierai ! Jai encore un peu debien , va ! et ça nest pas toi qui en hériteras, car je tes- .lamenter


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