. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 278 LEON VAILLANT 17 Mai vation dont l'orifice atteignait à peine huit à dix mètres de dia- mètre et la profondeur, au point le plus bas, cinq ou six; l'excava- tion étant d'ailleurs très irrégulièrement faite. Malheureusement, pressé par le temps et n'ayant pas les moyens de descendre avec facilité dans la carrière, je ne pus faire l'examen des lieux avec tout le soin désirable et remis à quelques jours plus tard une étude, que les circonstances m'empêchèrent de reprendre. Toute- fois, à distance, on constatait que le sab


. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 278 LEON VAILLANT 17 Mai vation dont l'orifice atteignait à peine huit à dix mètres de dia- mètre et la profondeur, au point le plus bas, cinq ou six; l'excava- tion étant d'ailleurs très irrégulièrement faite. Malheureusement, pressé par le temps et n'ayant pas les moyens de descendre avec facilité dans la carrière, je ne pus faire l'examen des lieux avec tout le soin désirable et remis à quelques jours plus tard une étude, que les circonstances m'empêchèrent de reprendre. Toute- fois, à distance, on constatait que le sable était tantôt jaunâtre et, dans ce cas, d'après des tas mis en réserve sur le bord, for- tement mêlé de glaucome, d'autres fois rougi par la Fig. I. â Ãchantillon de grès ferrugineux perforé DES ENVIRONS D'ArRAS a, a. Perforations attribuées au Sahella (?) Bavinconrti, présentant à l'o|ri- lice libre un petit évasement en entonnoir ; .4. A, Perforations attribuées à un Mollusque lamellibranclie tubicole Teredo ambigna, voisin sans doute des Teredo Linné (groupe des Septaria Lamarck) ou des Fistulana Bruguière. L'échantillon ayant, pour la commodité d'exécution, été pho- tographié au moyen d'un prisme réflecteur, il est vu comme dans un miroir, les parties supérieure et inférieure en situation normale, la partie droite au contraire à gauche et réciproquement. â 1/4 grandeur naturelle. Au-dessous delà terre arable et à 80 cm. à i m. de la surface du sol, le sable rouge commençait à être imprégné du ciment ferrugineux qui le transformait en ce gi'ès, dont on avait cru pouvoir se servir pour l'empierrement des routes ; il fut reconnu de suite comme trop friable pour donner un résultat satisfaisant et son emploi fut vite abandonné. Lorsqu'on examine les échantillons les mieux conservés de cette roche (fig. i), on voit qu'ell


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