De l'ordre social : ouvrage suivi d'un traité élémentaire sur la valeur, l'argent, la circulation, l'industrie & le commmerce [sic] intérieur & extérieur . &c ne confer-^verent de la conftitution que le nom des ma-»giitrat-ures dont ils sattribuèrent lautorité , Scdu fénat quune ombre vaine & un fimulacr^dégradé ôc avili. Mais fî Rome par la force de fa conftitution^ fait des hommes fi fupérieurs à nous , quenous les regardons prefque comme excédans laportée ordinaire de lhumanité j fi elle a fumaintenir cette conftitution pendant cinq censans malgré fes défauts;, & ne la vu pérk quçpar des ca
De l'ordre social : ouvrage suivi d'un traité élémentaire sur la valeur, l'argent, la circulation, l'industrie & le commmerce [sic] intérieur & extérieur . &c ne confer-^verent de la conftitution que le nom des ma-»giitrat-ures dont ils sattribuèrent lautorité , Scdu fénat quune ombre vaine & un fimulacr^dégradé ôc avili. Mais fî Rome par la force de fa conftitution^ fait des hommes fi fupérieurs à nous , quenous les regardons prefque comme excédans laportée ordinaire de lhumanité j fi elle a fumaintenir cette conftitution pendant cinq censans malgré fes défauts;, & ne la vu pérk quçpar des caufes étrangères, & par létendue fansbornes quelle a voulu donnçr à fon empire;fi elle a fait paroîcre une fagefie , des mœurs»des vertus auxquelles^ on ne peut reprocher qm 300 De lOrdre sociai, linjuftice des conquêtes : pourquoi une conf^titution uniquement dirigée vers le bonheurdes fujets, parfaitement conforme à lordre 8Cà la juftice, établie fur de bonnes loix vraimentfondamentales , nobtiendroit-elle pas un égalattachement des fujets, & une fiabilité à lé*preuve des diviflons intérieures?. D I s c o ty R s VIII. jot HUITIEME DISCOURS. De lévidence & de la pcffibiUtè dugouvernement de V Ordre. fE tableau que nous offre lhiftoire, la révo-lution des empires qui sélèvent ôc difparoiC-fent, qui Te forment par à&% réunions pour êtreenfuite démembrés , qui prefque tous ont éeéfondés par la violence , linvafîon 6c la con-qàcte 5 plutôt que par le choix libre & réfléchides hommes , qui lors même quils font lou-vrage des peuples ,nen ont pas plus de {tabilité:tout nous porteroit à croire que ces fcènes quichangent j(î fouvent la face du monde polirique,ne font quun jeu du hafard & leffet fortuitdes circonflances & des paflîons , fi nous nefavions quil exifte une providence qui dirigetous les événemens par des vues de rigueur oude bonté , dont il neft pas toujours donné auxhommes dappercevoir les motifs. Au milie
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