Gazette des beaux-arts . Pont de la Paille, avec despersonnages modernes, à JNaples M. de Nittis, qui saisit, avec un espritdu diable, du bout de son pinceau lilliputien, tous ces drôles de corpsdAnglais essoufflés, de misses efflanquées, de ciceroni dépenaillés cpii éter-luient dans la fumée sous ^es Cratères du Vésuve, ou contemplent, suivantia formule, en descendant du volcan, la campagne magnifique ouvertesous les yeux. LEspagne en révolution napas attiré nos peintres; nous ny trouvonsque M. Ulmann qui prend place, décidément, dans le groupe des bonspeintres de genre, par son Denier du jeu


Gazette des beaux-arts . Pont de la Paille, avec despersonnages modernes, à JNaples M. de Nittis, qui saisit, avec un espritdu diable, du bout de son pinceau lilliputien, tous ces drôles de corpsdAnglais essoufflés, de misses efflanquées, de ciceroni dépenaillés cpii éter-luient dans la fumée sous ^es Cratères du Vésuve, ou contemplent, suivantia formule, en descendant du volcan, la campagne magnifique ouvertesous les yeux. LEspagne en révolution napas attiré nos peintres; nous ny trouvonsque M. Ulmann qui prend place, décidément, dans le groupe des bonspeintres de genre, par son Denier du jeudi à Burgos, et M. Vibert, unEspagnol de Paris, qui compose et dessine son Départ des Mariés, avecune habileté incomparable, un esprit charmant, une gaieté délicieuse. SALON DE 187 3. 51 avec toutes sortes de qualités quon aime et qui ravissent, mais qui neremplacent pas, hélas! la couleur qui se fond et la lumière qui sé lOrient, il ne nous arrive presque personne derrière M. Pasini, doni. ^-CHE MATIN EN HIVER Par M. Emile Breton. lenvoi est dailleurs très-remarquable, soit quil enveloppe les pierreset les marbres dune atmosphère ambrée comme dans le Marché de laMosquée de F(??i2-i)ya?n2, àConstantinople, soit quil fasse étinceler, sousle soleil, les faïences azurées dune mosquée entrouverte, comme dansson Souvenir dOrient. Des deux chefs de lécole rustique, lun est absent, M. Millet ; lautre^ 52 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. M. Jules Breton, nexpose quune étude de femme bretonne, à mi-corps,dans les proportions ordinaires dun portrait. Cette figure nest quuneétude, mais une étude forte et élevée, qui nous atteste que M. JulesBreton poursuit avec persévérance le but quil sest fixé, celui de nousdonner, en peinture, lépopée rustique de la Bretagne : cest une tâcheardue qui veut de longs efforts, des études obstinées, une prépa-ration lente et mûrie; on ne peut donc laborder à la légère comme Fafait M. Chazal dans les Vêpr


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