. Histoire générale des voyages, ou, Nouvelle collection de toutes les relations de voyages par mer et par terreposées sur les observations les plus autentiques .... quatre ou cinq heures de danfe. Le bal, ou leFolgar , fit place au Feftin , lorîquon eut averti que les viandes étoient pré-parées. Ces réjouiflances durèrent pendant trois jours ( 5 ). La Circoncifion eft une pratique rigoureufement obfervée patmi les Ma-hométans Nègres. Elle fe fait aux mâles (6), vers lâge de quatorze ou quinzeans; autant pour leur donner le tems (7) de fe fortifier contre lopération ,que celui dêtre bien inftr
. Histoire générale des voyages, ou, Nouvelle collection de toutes les relations de voyages par mer et par terreposées sur les observations les plus autentiques .... quatre ou cinq heures de danfe. Le bal, ou leFolgar , fit place au Feftin , lorîquon eut averti que les viandes étoient pré-parées. Ces réjouiflances durèrent pendant trois jours ( 5 ). La Circoncifion eft une pratique rigoureufement obfervée patmi les Ma-hométans Nègres. Elle fe fait aux mâles (6), vers lâge de quatorze ou quinzeans; autant pour leur donner le tems (7) de fe fortifier contre lopération ,que celui dêtre bien inftruits dans la profeffion de leur foi. On attend auffi ,pour cette fanglante cérémonie, quil y ait un çrand nombre de jeunes gensraiTemblés, ou que le fils de quelque Roi Se dautres Grands ayent atteintlâge de la Circoncifion. Alors on avertit que tous les Sujets du même Roi ,fes alliés & fes voifins, peuvent amenet leurs enfans; car léclat de la Fête <4) Afrique Occidcnrale , Vol. II. p. 154. ou quator/c ans , p. 184. (fUbid. p. 196. (7) Jannequin la croit fort dangereufe, (6) Moorc dit que ceft toujours à douze p. uj. L (? . .//< v, tyi // <f< . ?• A . DES VOYAGES. L i v. VII. m répond au nombre des Adceurs, & les Chefs dune Nation fouhaitenr toujours — que lalTemblée foit nombreufe , parce que dans ces occasions les jeunes eens E,l,,GIOrsforment des uaiions & des amitiés qui durent autant que leur vie. Quoiquil ny ait pas de tems réglé pour la cérémonie , on obferve de nejamais choiiîr la faifon des grandes chaleurs, ni celle des pluyes, ni le Ra-madan , qui ne font pas des tems propres à la joie. On a foin auiîi de prendrele décours de la Lune, dans lidée que lopération eft alors moins doulou-reufe & la playe plus facile à (8) guérir. On eft furpris, malgré ce témoigna-ge , de trouver ici dans le Maire (9) , que le véritable tems de la le Ramadan. Moore le place un peu avant la faifon de
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