. Iconologie, ov, explication novvelle : de plvsievrs images, emblemes, et avtres figvres hyerogliphiques des vertus, des vices, des arts, des sciences, des causes naturelles, des humeurs differentes, & des passions humaines : oevvre necessaire a tovte sorte d'esprits, et particvlierement a cevx qvi aspirent ... . où le Ô fignifie Théorie, & le n eft lemefmequePratique, qui font deux parties effentielles à la Phiiofo-phie. Ce qui fait dire à S. Auguftin, ^ue lefindede la Sa- ^^^f^pence confifie en i Aciion, ^ en la Contemplation-^ quelon peut appellera bon droit lvnedeces par-ticsA
. Iconologie, ov, explication novvelle : de plvsievrs images, emblemes, et avtres figvres hyerogliphiques des vertus, des vices, des arts, des sciences, des causes naturelles, des humeurs differentes, & des passions humaines : oevvre necessaire a tovte sorte d'esprits, et particvlierement a cevx qvi aspirent ... . où le Ô fignifie Théorie, & le n eft lemefmequePratique, qui font deux parties effentielles à la Phiiofo-phie. Ce qui fait dire à S. Auguftin, ^ue lefindede la Sa- ^^^f^pence confifie en i Aciion, ^ en la Contemplation-^ quelon peut appellera bon droit lvnedeces par-ticsA(5tiue,&: lautre Contemplatiue,qui fepropofepourbut la vérité toute pure, Ôcla recherche des caufes de laNature. Que il la Philofophie tient des Liures en vne main, &vti Sceptre en lautre, ceft pour monftrer. Que les hom-mes de hautenailTance ne doiuent poim négliger cettebelle Rey ne, & que le confeil des fages Miniftres eft toutà fait neceffaire augouucrnement des Eftats: LHiftoi-rc remarque àcepropos,QueSolon, Lycurgus, ôc Ze-leucus, furent Princes & Legiflatcurs enfemble, à fça-uoirdcs Athéniens,des Lacedemoniens, ôc de ceux deLocrcs: Et que les Egyptiens nélifoient iamais pour Chef ri>;uque le plus fage de leurs Preftres, ou le plus agguerri de oVu. Ddd ij. 198 ICONOLOGIE, leurs foldats, afin de maintenir la tranquilité publiquepar la valeur, ou par la bonne conduitte. POESIE, CXXXIl. OVTES les beautez mortelles,quelquesgrandes quelles foicht, nont rien de pareilà celle é, laâiion dvne perfonne pen(iue,vne Couronne de laurier fur la tefte, les Ma-melles nues ôc rebondieS;, comme fi elles eftoient plainesdelaiâ:^vne Robe de couleur celeftc, toute femée dc-ftoillesj vne Lyre en la main gauche, &c en la droitte vncmanière de haut-Bois, ou de Flufte. La Poërie,felon Platon, cft à proprement parler, vnecxprellion des chofcs diuineS;,dont vne fureur celeftc em-braze lentendement. On la peint ieune & belle,
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