Tragédies . x6$ > ïl va périr. Dans ce moment le RoiAux Ambafîadeurs Grecs vient de donner fa foi,ïl vient de leur livrer le fang quils lai deman-dent iPrêtes à le verfer leurs mains àéh retendent :Ces cruels ennemis par tout vont le chercher,Et contre leur fureur rien ne petit le cacher :Jufques dans ce Palais, fans attentât , fans crime,Par lordre dArtaxerce ils prendront leur victi-me ^Madame , cen eft fait. PAL MI S. Àh! courons le trouver- Suivez-moi, Phathabaze J il f|-;t P HARTs AB A 7:E. Quoi ? PALMIS. Le ;Q ?•Vous, le fauver 3 Madame? o Ciel !PA
Tragédies . x6$ > ïl va périr. Dans ce moment le RoiAux Ambafîadeurs Grecs vient de donner fa foi,ïl vient de leur livrer le fang quils lai deman-dent iPrêtes à le verfer leurs mains àéh retendent :Ces cruels ennemis par tout vont le chercher,Et contre leur fureur rien ne petit le cacher :Jufques dans ce Palais, fans attentât , fans crime,Par lordre dArtaxerce ils prendront leur victi-me ^Madame , cen eft fait. PAL MI S. Àh! courons le trouver- Suivez-moi, Phathabaze J il f|-;t P HARTs AB A 7:E. Quoi ? PALMIS. Le ;Q ?•Vous, le fauver 3 Madame? o Ciel !PALMIS, Ceft trop attendre,Craignez-vous avec moi dofer trop entrepren-dre ?Labandonnerez-vous à ces Grecs furieux ? , Madame!-ah! plutôt que jexpire ù. vosyeux. les périls dun cœur fi qui voudra mon deflein comme un crime,Si je puis arracher ce Héros du trépas,De mon-ernpreiïement je ne rougirai pas. Finndd quatrième iij Alcibiade,. ACTE V- *+ SCENE PREMIERE. ALCIBTADE féal NE pourrai-je affouvir la fureur qui men-traîne ?Je cours de tous cotez , Se ma rechercheefr vaine :Où font-ils les cruels contre moi conjurez ,Ces Grecs, ces traîtres Grecs de mon fang altc* rez ?*On dit que dans ces lieux leur troupe diviféeA me donner la mort eft enfin dilpofée ;Que dune ardeur égale on les voit me chercher rQuils viennent, mon delfein nefl pas de me ca-cher,ÎVÎon defefpoir répond à leur traîtres pourront-ils foûtenir ma prefence ?Et fera-til quelquun parmi ces inhumains,Qui ne tienne la vie ou lhonneur de mes mains *Que mon bras nait tiré du milieu du carnage »Ou fauve des horreurs dun funefte efclavage ?Quels dégrez , quels chemins mont conduit à la mort ?f ujtes Dieux ! de quels traits marquâtes-vousm*n fort ? Tragédie. iyé Quelle diverfité de bonheur, dinfortune >£>e pleine confiance, ou de crainte importune ?Tantôt comble dhonneur & par tout adoré ,Tantôt chargé
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