Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . n des montagnes, blanches en hiver, violettes ou azurées en 1 Rurnouf, Commentaire sur le Yaçna. - Sobolev, Zapiski Geogr. Obcldchestva, Elhnogr. IV, 1874. 3 Lehmann. Mitthèilungén von Petermann, LS65, n° 6. 4 Palladius. Travaux des membres de la mission religieuse russe à Pékin, tome IV. vi- G7 53Ô NOUVELLE GEOGRAPHIE UNIVERSELLE. été. Au nord-est, la colline du Tchoupan-ata, portant des ruines pitto-resques et le tombeau dun saint, le patron des bergers, domine Samarkandet ses jardins. Cest au pied de cette hauteur que se bifurquent
Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . n des montagnes, blanches en hiver, violettes ou azurées en 1 Rurnouf, Commentaire sur le Yaçna. - Sobolev, Zapiski Geogr. Obcldchestva, Elhnogr. IV, 1874. 3 Lehmann. Mitthèilungén von Petermann, LS65, n° 6. 4 Palladius. Travaux des membres de la mission religieuse russe à Pékin, tome IV. vi- G7 53Ô NOUVELLE GEOGRAPHIE UNIVERSELLE. été. Au nord-est, la colline du Tchoupan-ata, portant des ruines pitto-resques et le tombeau dun saint, le patron des bergers, domine Samarkandet ses jardins. Cest au pied de cette hauteur que se bifurquent les grandscanaux dirrigation, lEau Blanche et lEau Noire, Ak-daria et printemps, quatre mille ouvriers travaillent au curage de lAk-daria,dont le lit, plus élevé, sobstrue plus facilement de vase. Depuis que les Russes ont fait de la résidence de Timour un de leurschefs-lieux de provinces, ils ont construit à louest de la citadelle un nou- N° 1ÎO. — SAMARKAND, ,64°35 64° 40 /f/tv?*-* Tchcujian Âta^l 159 ? 40. 66°55 C. Pc/von 1 : 17(1 O^O :; kii. veau quartier, aux rues régulières divergeant vers la campagne comme lesbranches dun éventail; des jardins, des avenues darbres embellissent cequartier européen ; mais il faut parcourir le dédale des rues étroites dansle quartier mahométan, parmi les maisons dargile, pour comprendre ceque fut Samarkand aux temps de sa grandeur. Est-il dans le monde desécoles qui puissent se comparer, pom\ la puissance et la richesse delarchitecture, aux médressé de Samarkand? Dailleurs, ce ne sont plusdes écoles que par le nom, et les revenus, provenant des terres de vakouf,ne servent guère quà lentretien des mollahs et des économes ou mou-tevalis. Le plan de ces édifices est dune remarquable simplicité. Tous sont SAMARKAND. 531 précédés dun porche ogival, large et profond comme pour inviter lesfoules, et sélevant bien au-dessus des maisons basses pour les couvrirde son ombre. Le porche,
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