. XVIIIe Siècle, Galant et Littéraire. utres. Je demandai àêtre coëffeuse, on applaudit à mon choix, onme mit en apprentissage. Jentrai chez Mademoiselle Villers, fort envogue alors, elle étoit comme toutes les femmesde son état, pleine de complaisance pour sesamis, et daigreur pour son Domestique. Si la société de cette femme nétoit pas bonne,du moins étoit-elle nombreuse. Le monde quenous voyons étoit partagé en deux classes ; lematin nous allions chez les gens de Robbe et de Finance;laprès-midi nous recevions les Epétiers et les ci furent les premiers dont je captivai les


. XVIIIe Siècle, Galant et Littéraire. utres. Je demandai àêtre coëffeuse, on applaudit à mon choix, onme mit en apprentissage. Jentrai chez Mademoiselle Villers, fort envogue alors, elle étoit comme toutes les femmesde son état, pleine de complaisance pour sesamis, et daigreur pour son Domestique. Si la société de cette femme nétoit pas bonne,du moins étoit-elle nombreuse. Le monde quenous voyons étoit partagé en deux classes ; lematin nous allions chez les gens de Robbe et de Finance;laprès-midi nous recevions les Epétiers et les ci furent les premiers dont je captivai les regards, elleest vraiment gentille, se disoient-ils entreux ; on la façonnera,on en fera quelque chose. Petite, me disoit un Abbé, au regard effronté, à la tête altiére, il ....faut se tenir droite, puis ilrelevoit mon menton dunemain, et appuyoit dévote-ment lautre surma conseils qui flattentnotre coc^uetterie sont ceuxque nous suivons de meil-leur cœur. Cent fois le jourjallois me redresser devant.


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