. Bulletin du MuseÌum d'histoire naturelle. Natural history. â 25 â mode de répartition sur les divers individus. On en est donc réduit à cher- cher des caractères moins fugaces et partant plus réels. L'examen au microscope de la morphologie des membres, surtout des tarses,et des écailles qui les recouvrent, nous a donné, dans ce sens, déjà de bons résultats. Nous avons cherché à nous en servir pour l'identification précise de nos Simulies japonaises. Toutes les espèces du genre Simulium dont il nous a été jusqu'à présent possible de faire l'élude microscopique, se laissent rang
. Bulletin du MuseÌum d'histoire naturelle. Natural history. â 25 â mode de répartition sur les divers individus. On en est donc réduit à cher- cher des caractères moins fugaces et partant plus réels. L'examen au microscope de la morphologie des membres, surtout des tarses,et des écailles qui les recouvrent, nous a donné, dans ce sens, déjà de bons résultats. Nous avons cherché à nous en servir pour l'identification précise de nos Simulies japonaises. Toutes les espèces du genre Simulium dont il nous a été jusqu'à présent possible de faire l'élude microscopique, se laissent ranger en deux grands groupes, d'après la forme et les dimensions relatives du métatarse postérieur et du icl article du tarse. Dans le premier groupe (fig. 1), le métatarse postérieur, sensiblement de même longueur que le tibia, et renflé dans sa partie médiane, se pro- longe à sa partie distale et à la face interne du membre par une expansion verticale, mince et plate, arrondie à son bord libre, plus ou moins longue et large, et protégeant la base d'insertion du tarse. Le ier article du tarse est, dans ce cas, toujours très court, atteignant à peine le cin- quième de la longueur du métatarse, arqué, et incisé vers son tiers supérieur d'une échan- crure assez profonde simulant un article sup- plémentaire. Suivant sa largeur, l'expansion terminale du métatarse borde le ier tarsien jusqu'à cette échancrure, ou bien ne l'atteint pas. A ce type appartient la très grande majo- rité des espèces, tant européennes qu'exo- pjg 2 g>j^ f tiques. Dans le second groupe (fig. 2), qui compte infiniment moins de repré- lants,le métatarse postérieur se trouve tronqué carrément au niveau de l'articulation tarsienne, sans offrir de prolongement saillant à son bord interne. Quant au premier article tarsien, il est linéaire, simple, sans échan- crure et atteint sensib
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