L'Hystoire des devx prevx tres nobles et tres-vaillans chevaliers Valentin et Orson : fils de l'Empereur de Grece, & nepueux du tres-vaillant & tres-Chrestien Roy de France, Pepin Contenant plusieurs & diuerses matieres, comme vous pourrez veoir cy apres . P. rx. Vandleiour fut venu que leMarchand èc lArcheuefquefc deuoient combattre, LEmpereurlesfîft amener deuan: luy , & leurcommanda à eux armer. Lescheua-liersdela nation de LArcheuefquesallèrent armer & fut richementbabillé : &; LEmpereur commandaquonamenaftle Marchand & quilfuft armé auiïî bien & en la maniè-re comme fon propre corps, ce q
L'Hystoire des devx prevx tres nobles et tres-vaillans chevaliers Valentin et Orson : fils de l'Empereur de Grece, & nepueux du tres-vaillant & tres-Chrestien Roy de France, Pepin Contenant plusieurs & diuerses matieres, comme vous pourrez veoir cy apres . P. rx. Vandleiour fut venu que leMarchand èc lArcheuefquefc deuoient combattre, LEmpereurlesfîft amener deuan: luy , & leurcommanda à eux armer. Lescheua-liersdela nation de LArcheuefquesallèrent armer & fut richementbabillé : &; LEmpereur commandaquonamenaftle Marchand & quilfuft armé auiïî bien & en la maniè-re comme fon propre corps, ce quifutfaid. Adonc iEnspereur le fifl:cheualier, & luy donna laccollée enluy promettant Villes & Chaftea,ux&? grandes richcffes il lArcheuefque ponuôitcftreparluy vaincu &defconfît,& quand tousdeux furent armez,& leurs blaCôs en leurs colspendus on emmena leurs chenaux ,& monte-lent deffus pour aller au champ. Lors com-jpanda lEmpereur aux Cheualiers& aux fer-©ens quils accompagnaient LArcheuefqueiufquesaulieu, &quedeluy prinlTentgarde,(Se leur enchargea fur leur vie , affin quil neiiefipeuftfuyr : carfubtileftoit& ;e marchât fut monté fur fon cheual bien at*. me en tous lieux.* & fortes efpées ceinde. Sicheuaucha vers le champ,& premier entra de-dans. Apres luy allèrent de Conftantinople Cxgrand nombre de peuple , quefortferoità lenommer, &c ne demoura pas longuement queLArcheuefque entra au champ moût haute-,ment accompagné: car ileftoit riche & de no-ble nation. La fut le Roy Pepin,qui volontiersregarda le Marchantjdifant. Monamy, Dieute doint grâce de auoir victoire contre le fauxhomme:car par la foy de mon corps fi larche-. VALENTIN îiefque eiTauioutdhuy vaincti,& que puific auvrav cogrnoiftre la vérité de ma fœurBelliiïantiétegucrdonncray fi hautement, que de macoure ie feray le plus grand. Sire,dis le Marchacîevous remercie du bon vouloir çachez que iay fiance en Dieu, qui megardera le ban droid que iay en ceftc
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