. Sur le Haut-Congo . sanga, factorerie portugaise de la rivegauche et, vers une heure, nous nous arrêtons un instant à Punta daLenha, île marécageuse dont le fragile sous-sol est constanmientminé par le courant ; là, sont deux factoreries. Au delà de ce point, lesbois font place à la savane, précédée sur les rives par des papyrus etdes roseaux. Prenant le chenal central du fleuve, la Belgique longe au sud unesérie de grandes îles plates, dont celle de Matebba, et passe, vers quatreheures, dans létranglement de la Roche fétiche. Le terrain se relève;la roche apparaît : cest la limite de la zon


. Sur le Haut-Congo . sanga, factorerie portugaise de la rivegauche et, vers une heure, nous nous arrêtons un instant à Punta daLenha, île marécageuse dont le fragile sous-sol est constanmientminé par le courant ; là, sont deux factoreries. Au delà de ce point, lesbois font place à la savane, précédée sur les rives par des papyrus etdes roseaux. Prenant le chenal central du fleuve, la Belgique longe au sud unesérie de grandes îles plates, dont celle de Matebba, et passe, vers quatreheures, dans létranglement de la Roche fétiche. Le terrain se relève;la roche apparaît : cest la limite de la zone maritime et la véritableentrée de la gorgé des cataractes produite par les bouleversements duhaut plateau qui sétend dans lintérieur jusquà Tchoumbiri. Voici maintenant devant nous, sur la gauche, le mont Bembandeka,couronné dune aiguille monolithe. Et Boma nous apparaît vers cinqheures et demie, avec ses blanches fiictoreries et ses grands baobabs,au tronc énorme, aux branches peu 34 PREMIERE PARTIE A six heures, nous y débarquons devant une gentille maisonnette àétage, dans le style des chalets suisses; cest la factorerie belge delàmaison Gilis, résultat dune généreuse tentative qui échouera plustard. M. Gilis est absent ; il est allé conduire à Sainte-Hélène, à bord duHéron, un contingent de Zanzibarites à rapatrier. Nous sommes leçuspar son suppléant, M. de Cuyper, un Hollandais habitant le bas-Congo depuis quinze ans, et qui est rompu à toutes les roueries desnoirs et des blancs dici. Son chalet étant trop petit pour héberger notrenombre trop considérable de blancs (nous sonmies huit), nous nouspartageons entre les différentes factoreries. Avec Avaert, jai la bonnefortune dêtre logé à la maison française, ce qui mévite davoir pourmatelas des sacs darachides comme chez M. Gilis ; en outre, je fais laconnaissance du gérant, le Belge M. Delcoramune, qui a pour nousles plus délicates attentions, y compris bon s


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