. L'épopée canadienne, Montcalm . tre part les milices et les troupes de la marine. Envain, Montcalm essaie de se réconcilier avec le gouverneur, il lui écrit :« Soyez sûr, Monsieur, que les choses personnelles dont je puis ne diminueront jamais ni mon zèle pour le bien public, nimon affection pour vous, ni mon attention constante à nécrire que dubien de vous et de M. votre frè Pourquoi nen agiriez-vous pas demême à mon égard ?... Jose dire que le service du Roy y »Presque au même moment, Vaudreuil envoie au ministre un rapport surla victoire de Carillon et il


. L'épopée canadienne, Montcalm . tre part les milices et les troupes de la marine. Envain, Montcalm essaie de se réconcilier avec le gouverneur, il lui écrit :« Soyez sûr, Monsieur, que les choses personnelles dont je puis ne diminueront jamais ni mon zèle pour le bien public, nimon affection pour vous, ni mon attention constante à nécrire que dubien de vous et de M. votre frè Pourquoi nen agiriez-vous pas demême à mon égard ?... Jose dire que le service du Roy y »Presque au même moment, Vaudreuil envoie au ministre un rapport surla victoire de Carillon et il sy plaint amèrement du général. Un de sesgriefs est le frais accueil que Montcalm fit aux sauvages accourus seule-ment après la bataille. Il fallait ménager ces « vilains messieurs » etVaudreuil sy employa du reste avec succès. Voici comment ils sétaient - 18 — plaints à lui du général : « Mon père, nous sommes venus pour vous té-moigner la vive peine que nous ressentons de la façon dont M. de Mont-. Hôtel de Montcalm, rue des Ramparts, à Québec. calm nous a reçus à Carillon. Nous neûmes rien de plus pressé que delui dire que nous étions bien mortifiés de navoir pas participé à sa vic-toire. Il nous répondit brusquement : « Vous venez dans un temps où je - i9 - » nai plus besoin de vous ; nétes-vous donc venus que pour voir des corps» morts? Allez derrière le fort, vous en trouverez; je nai pas besoin de vous» pour tuer des Anglais. » Nous sortîmes de chez lui pour tenir conseil» entre nous. Le lendemain, nous fûmes lui souhaiter le bonjour, nous luidemandâmes à aller sur le chemin de Lydius; il frappa sur sa table ennous disant : « .... vous nirez pas; allez-vous-en au diable si vous» nêtes pas contents. » Mon père, nous neûmes pas besoin dinterprètepour entendre ces paroles. Sur-le-champ, nous lui dîmes que nous étionssurpris de sa colère sans lui en avoir donné le sujet. Le conseil ne fut paslong; nous nous


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