. Histoire des théâtres de société. de fausses pierreriesqui complétaient notre magnifique parure. « On trouva que lhabit dAmour allait si me le fit porter dhabitude. Javais mon lui-bit dAmour pour les jours ouvriers, et mon habitdAmour des dimanches. Ce jour-là, seulement,pour aller à léglise, on ne me mettait pas dailes,et lon jetait sur moi une espèce de mante de taf-fetas, couleur de capucine, qui me couvrait de latête aux pieds. « Mais jallais journellement me promener dansla campagne avec tout mon attirail dAmour, uncarquois sur lépaule et mon arc à la main. Auchâteau, ma mère


. Histoire des théâtres de société. de fausses pierreriesqui complétaient notre magnifique parure. « On trouva que lhabit dAmour allait si me le fit porter dhabitude. Javais mon lui-bit dAmour pour les jours ouvriers, et mon habitdAmour des dimanches. Ce jour-là, seulement,pour aller à léglise, on ne me mettait pas dailes,et lon jetait sur moi une espèce de mante de taf-fetas, couleur de capucine, qui me couvrait de latête aux pieds. « Mais jallais journellement me promener dansla campagne avec tout mon attirail dAmour, uncarquois sur lépaule et mon arc à la main. Auchâteau, ma mère et tous les voisins ses amis nemappelaient jamais que lAmour. Ce nom meresta. » 11 ne sen pouvait pas dé plus aimable. Elle y amédiocrement répondu. Nullement galante, lachaste Mme de Genlis a été la grande éducatricepublique de son temps; elle en a merveilleusementcompris et servi les besoins. Elle a mérité linvo-cation que lui a lancée Marie-Joseph Chénier : toi, mainte Genlis, Philaminte des deux!. Madame de (ienlis. (Gravure extraite du Bulletin de la Société historique dAuteui et de Passy.) Pédagogue de naissance, dès sa plus tendre en-fance, de sa chambre, qui souvre par une fenêtre


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