. La Lecture. centre des villes, dans les quartiers dagitation, il esr .tiré dans son bureau comme dans une chambre close, où il vaqmdans le demi-silence de discrètes conversations, à de lentes besogi:s. Quelques-uns seulement sont en communication avec l«public agité, morne, inquiet ou timide, des gens qui soccupa«rachats, de ventes, dactions et dobligations. Ces employés-li«:ont habituellement de mauvaise humeur : le contact avec lexîslence active de ces passants les afflige ou les encolère. Hans les maisons de construction nouvelle, où les conversationbrèves avec les clients ont lieu sans o
. La Lecture. centre des villes, dans les quartiers dagitation, il esr .tiré dans son bureau comme dans une chambre close, où il vaqmdans le demi-silence de discrètes conversations, à de lentes besogi:s. Quelques-uns seulement sont en communication avec l«public agité, morne, inquiet ou timide, des gens qui soccupa«rachats, de ventes, dactions et dobligations. Ces employés-li«:ont habituellement de mauvaise humeur : le contact avec lexîslence active de ces passants les afflige ou les encolère. Hans les maisons de construction nouvelle, où les conversationbrèves avec les clients ont lieu sans obstacle, par dessus OD• rilustrade, on aperçoit visiblement, sur le visage de lemployé,!regret des guichets étroits à fermeture hermétique, semblables tn j VIEIL EMPLOYE 385 das des couvents et des maisons de province, les guichets derrière jquels on pouvait sisoler et continuer à vivre la longue et paisible irnée. Cette manière de vi^ rc, cette tournure desprit, qui sont celles de •^. (Ml ne lo vit jamais sans un ;i|iluii. Iiployé iuslallé dans nou hurcau, lu* \o (initient pas lor^qnil eniJorti. Ce burcan, il roini)orte en (jnchinc lai^on avec lui, partoutIl va. An deliors, c(^t homme liabitnelItMiKMit iMifernu^ a}>paraitje, beauconp phis triste (pic lonv ricr et \c pa\ san. l)oauconptriste mèmcipiil nest pendant ses hcnres de claustration. OnL. - fil viii. — 25. :>S6 LA LECTURE ILLUSTRÉE J h \()it. (»ii le i(>c()iiii;iit ;i son ixdiMiicut vi à sa iiiélaïuolio. (pourrait dire !(>- alTrciix diinanelics de ces jeunes gens de \ iians, déjà vaincus j)ar la \ ie ((uil> ne connaissent pas, ({uilsconnaîtront jxMit être jamais. Il en est peu, parmi eux, (pii songent à conquérir IViris coniile> ambitieux de la Comédie humaine^ les Rastignac et ]liubempré de Bal/ac II en est peu ([ui se jettent en insurgés dala politi(|ue, comm(^ le^ errante de la rue et les réfraetairc-\allès. Ceux-là, ces (pielcpies-uns, ne restent
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