. Avis au peuple sur sa santé. s , & des coliques à beaucoup de étant dun uf-ige fi fréqu^nt , on doit être at-tentif à en avoir e bonne • la mauvaife eft , îprèslair, la caufe la plus commune des maladies, & cellequi en produit davantage & de plus fàcheufes , ellecaufe fouvent des Epidémies. * {\) Plufieurs perfonnes dans la vue de conferverleurs vins, y ajjutent du plomb en giain , ou des pré-parations de ce métal, de Fakin , &c. La Police géné-rale dcvrjii- in-erdire , fous les ])!us iigoureu(es peines ,toutes ces fallîfications qui donnciU lieu aux coliquesles plus vives , à
. Avis au peuple sur sa santé. s , & des coliques à beaucoup de étant dun uf-ige fi fréqu^nt , on doit être at-tentif à en avoir e bonne • la mauvaife eft , îprèslair, la caufe la plus commune des maladies, & cellequi en produit davantage & de plus fàcheufes , ellecaufe fouvent des Epidémies. * {\) Plufieurs perfonnes dans la vue de conferverleurs vins, y ajjutent du plomb en giain , ou des pré-parations de ce métal, de Fakin , &c. La Police géné-rale dcvrjii- in-erdire , fous les ])!us iigoureu(es peines ,toutes ces fallîfications qui donnciU lieu aux coliquesles plus vives , à des obftruftions , & à une foule demaux, dont on a peine ensuite de pénétier les caufes DES Maladies. ^^ Médecins qui les habitent, à indiquerà leurs compatriotes les préfervatifsôc les remèdes néceflaires. & qui abrègent hs jours, ou tourmentent cruellementceux qui trop crédules tirent leurs vins de mauvaifesfources, ou les ptennent indiftinflânienc dans toub E ii; ^4 ./ATTENTIONS CHAPITRE II. Caiifes qui augmentent les maladiesdu Peuple* Attentions générales, §. 14. T Es caufes que jai détaillées1—/ dans le premier chapitre ,produifent les maladies j & le mauvaisrégime que le Peuple obferve quandil en eft attaqué, les rend beaucoupplus fâcheufes, & beaucoup plus fou-vent mortelles. Il eft imbu dun préjugé, qui coûtetoutes les années la vie dans ce paysTeul à quelques centaines de perfon-nes j ceft que toutes les maladies Teguériflent par la fueur j & que , pourprocurer la fueur , il faut prendrebeaucoup de cliofes chaudes & échauf-fantes , & fe tenir fort au une double erreur funefte à lapopulation de létat ; & lon ne peuttrop inculquer aux gens de la cam-gagne, quen cherchant à fe faire fuerau commencement de la maladie , ilsfe tuent. Jai vu des cas dans lefquelsles foms quon sétoit donné pour G E K e R A L E S. 55 forcer cette Tueur , avoient procuré lamort du malade, auffi évid
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