. Moscou. Le nioiuiniLiit de Minine et de Pojareki. Les Novgorodiens hésitaient sur le choix; ce fut Pojarsky lui-mêmequi désigna Minine; ses compatriotes le prièrent daccepter; il nyconsentit quaprès leur avoir fait signer un acte par lequel ils senga-geaient à faire tous les sacrifices quil exigerait pour la patrie. Une entreprise si bien commencée devait réussir. Pojarsky délivrason pays des Polonais, et le peuple las des usurpateurs appela au trône H MOSCOU le boïar Romanov, le fondateur de la d^-nastie actuelle. Minine reçut untitre de noblesse et devint membre du Conseil impérial. En 1S1
. Moscou. Le nioiuiniLiit de Minine et de Pojareki. Les Novgorodiens hésitaient sur le choix; ce fut Pojarsky lui-mêmequi désigna Minine; ses compatriotes le prièrent daccepter; il nyconsentit quaprès leur avoir fait signer un acte par lequel ils senga-geaient à faire tous les sacrifices quil exigerait pour la patrie. Une entreprise si bien commencée devait réussir. Pojarsky délivrason pays des Polonais, et le peuple las des usurpateurs appela au trône H MOSCOU le boïar Romanov, le fondateur de la d^-nastie actuelle. Minine reçut untitre de noblesse et devint membre du Conseil impérial. En 1S15, quand linvasion de la Russie par Napoléon eut réveillé lesouvenir des maux quelle avait soufferts deux siècles auparavant, un mo-nument fut élevé à Minine et à Pojarsky sur la place Rouge. Il est àregretter que la reconnaissance nationale ait eu lidée de sexprimer à. Vue extérieure des Riad} avec le monument de Minine et de Pojarski une époque où lon avait si peu le sentiment de lhistoire et de la couleurnationale. Le sculpteur 3lartos était pourtant, malgré son nom à physio-nomie hellénique, originaire du gouvernement de Poltava; mais il avaitétudié la sculpture à létranger et il se conformait au goût néfaste delépoque. Ce mauvais goût se retrouve dans la plupart des monumentsque la première moitié du xix siècle a érigés en lhonneur des Russes,en qui sest le mieux incarné la Russie. Ce sont des monuments ridi-cules. Sur une place dArkhangelsk, le poète grammairien Lomonosovgrelotte demi nu, une lyre à la main. A Kazan Derjavine. le poète deCatherine II, en toge et les pieds chaussés de sandales semble attendrela pendule dont il devra faire le disgracieux ornement. A Simbirsk,Karamzine, indigné sans doute du mauvais tour joué à ses confrères, \( I. Korci-: 65 sest fait représenter sous les traits de Clio jouan
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