. Emblemes sacrez sur le tres-saint et tres-adorable sacrement de l'eucharistie . es y découurent des yeux de la Foy la glo-rieufe humanité du Fils de Dieu, Se dans cette huma-nité toute la Diuinité adorable, & toute la SainteTrinité dans la Diuinitc,dont la prefence fait tremblerles plus fermes colomnes du Ciel : & fi le valîcil quife fent coupable du crime de leze-Ma)efté, incertainde la Q;race obtenue, ne peut pas fans crainte miangerà la table de fon Souuerain 5 qui pourroit demeurerfans apprehenfîon à la table du Dieu, quil fçait auoirtant offènfé ; incertain sil eft rentré da
. Emblemes sacrez sur le tres-saint et tres-adorable sacrement de l'eucharistie . es y découurent des yeux de la Foy la glo-rieufe humanité du Fils de Dieu, Se dans cette huma-nité toute la Diuinité adorable, & toute la SainteTrinité dans la Diuinitc,dont la prefence fait tremblerles plus fermes colomnes du Ciel : & fi le valîcil quife fent coupable du crime de leze-Ma)efté, incertainde la Q;race obtenue, ne peut pas fans crainte miangerà la table de fon Souuerain 5 qui pourroit demeurerfans apprehenfîon à la table du Dieu, quil fçait auoirtant offènfé ; incertain sil eft rentré dans fes bonnesgrâces, Se alFeuré que sil prend indignement vne (iredoutable nourriture, il reçoit lArrcft irrcuocabîede fa mort, que la prefence dniuge Se le renuenir dudernier lusjement luv rendant plus terrible, & commdle poiflbn de noftre Tableau \\iy caufent vne frayeurvniuerfelle dans toutes les puiiranccs de fon amç, I iiij 1^6 Emhlemes Eucharijlic^ LXVII. Le TihHron, ^ui sélance de la fange en haut, peur y tprendre de la chair fnfp en -La. chnirrait atiaactz vi^icnccJOc la, bcitc au cici iL ffcliULCCt SOVRCE DE VE M BLEME, LE Tiburon ( vn gros poiflon des mers de lAmeri^que) cil fi vcrace, que lodeur de la chair fufpen-duc le fait élancer fi hauc &: fi facilement, pour laprendre, quil fembleaux fpeélatcurs auoir volé enlair. Acofta. Emhlemes Eucharijîi(luef. 173 EXPLI CAT 10 N, LE ficelé, dans la penfée de Saint Auguftin, eftvne mer dont les eaux impures Se tres-amerc$font toufiours agitées de la tempefte, où les hommesfont deuenus , par leurs vices & leurs laies defirs, despoilfons plus voraces que leTiburon, qui eftant tres-auide de chair . quitte la pleine-mer, & fe tient dansla fancredes coftes, pour sy nourrir des charognes &des corps morts, que les vagues y ont jcttez. Que lesyeux devoftie efprit confi erent le Naint Autel, com-me vn rocher au milieu de cette grande mer : quilsrema
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