. Louis XIV en Flandres : les institutions, les hommes et les méthodes dans une province nouvellement annexée, 1667-1708 ; affaires militaires, administratives, commerciales, politiques, judiciaires, ecclésiastiques et diplomatiques. habileté,pour devenir eux aussi, marchands, mais qui, tant quils appar-tenaient au petit peuple, navaient aucun espoir de pénétrerdans lassemblée communale. Ce qui reste vrai, dans le choixquils faisaient des échevins et des autres membres de la Loi, cestque les représentants de S. M. se montrèrent toujours très bien-veillants, très larges didées, très soucieux de
. Louis XIV en Flandres : les institutions, les hommes et les méthodes dans une province nouvellement annexée, 1667-1708 ; affaires militaires, administratives, commerciales, politiques, judiciaires, ecclésiastiques et diplomatiques. habileté,pour devenir eux aussi, marchands, mais qui, tant quils appar-tenaient au petit peuple, navaient aucun espoir de pénétrerdans lassemblée communale. Ce qui reste vrai, dans le choixquils faisaient des échevins et des autres membres de la Loi, cestque les représentants de S. M. se montrèrent toujours très bien-veillants, très larges didées, très soucieux de plaire à tout lemonde, tout en sauvegardant la chose publique. En puis-jefournir un exemple plus démonstratif que celui de ce Petitpaset de ce Beaupré 1, lun mayeur et lautre rewart de la villede Lille, qui se conduisirent avec la grossièreté que lon sait 1. Jean-André-François des Wazières, sieur de Beaupré, tenait sonfief des Wazières, situé à Wambrechies, de la baronnie de Cysoing. Daprèsle rapport et dénombrement, quil en fit, le 2 octobre 1680, au princedEpinoy (Arch. Epinoy, inéd.), ce fief comprenait un lieu manoir amasséde maison manable, granges, étables et 24 bonniers en jardins, plantis. /^7fl<C^7^, JL J^^^reJ Signature de des WAZIÈRES de BEAUPRÉ darbres à fruits, bois et terres à labeur, et aussi des droits seigneuriauxet reliefs sur le château dOuchin, à Lambersart, et le cabaret du Chat,à Wambrechies. 2. Voir La Flandre Wallonne, pièce justif. LXXII. — 240 — dans une affaire de diamants confisqués ? J Ils furent interditspar ordre du Roi et mis en prison ; mais, huit jours après, cessanctions furent levées sur la sollicitation même de linten-dant 2 et les deux hommes continuèrent à être appelés auxplus hautes charges de la ville. Les difficultés de la première heure. — Cette affaire montreaussi, si lon se place à un autre point de vue, que la seule inter-diction prononcée par Louis XIV contre des magistr
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