. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. fiS) SÃANCE DU 15 MAI SS5 Sans vouloir, pour 1© moment, pénétrer le mécanisme intime de cette action toxique, nos recherches ont porté sur les conditions de production du phénomène. Exception faite des travaux de M. Victor Henri-et do ses collaborateurs sur une solution fluorescente de sélé- nium colloïdal démontrant la mort sous l'action de la lumière des seuls protozoaires qui avaient englobé des particules du métal, au- cune recherche n'avait démontré jusqu'à ce jour la nécessité du con-
. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. fiS) SÃANCE DU 15 MAI SS5 Sans vouloir, pour 1© moment, pénétrer le mécanisme intime de cette action toxique, nos recherches ont porté sur les conditions de production du phénomène. Exception faite des travaux de M. Victor Henri-et do ses collaborateurs sur une solution fluorescente de sélé- nium colloïdal démontrant la mort sous l'action de la lumière des seuls protozoaires qui avaient englobé des particules du métal, au- cune recherche n'avait démontré jusqu'à ce jour la nécessité du con- tact intime et immédiat de la substance fluorescente et des orga- nismes. L'exposition préliminaire de la solution à la lumière s'étant montrée toujours inefficace selon la presque totalité des auteurs, cela n'empêchait pas qu'on pût admettre la transformation photochimique de la substance en un produit plus toxique mais très FiG. I. Pour chercher à résoudre ce problème, nous avons choisi comme réactif des bulbes de Jacinthe (Hyacinthus orienîalis, L.) pouvant se développer au contact de l'eau et la touchant à peine par leurs bases. Dans ces conditions, il nous a été facile d'étudier le développement de ces bulbes dans des circonstances expérimentales variées et favo- rables. Ainsi, nous avons pu observer le développement des bulbes en contact avec des solutions colorantes, en maintenant celles-ci tota- lement ou partiellement à la lumière ou à l'obscurité ; et, par un arti- fice, nous avons pu suivre encore le développement des plantes, dont les racines eroissaient dans une chambre noire communiquant libre- ment par diffusion avec le liqui'do extérieur exposé à la lumière. Pour obtenir cette « chambre noire de diffusion » nous avons préparé des cylindres de fort papier parchemin percé de trous à l'emporte-pièce et rec
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