. La Grande encyclopédie, inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts. se conden-sait. Les partiesles plus vola-tiles, à-d. lesvapeurs dalcoolpresque pur,venaient enfinsecondenserdans un serpen-tin plongeantdans un bac plein de vin destiné à lalimentation des laveurs. Quand leliquide de la cucurbite était épuisé, un robinet de vidangepermettait de le faire évacuer ; il était immédiatement rem-placé par le vin des laveurs. Lappareil dAdam fut modifiéen 1813 par Cellier-Blumenthal qui eut lidée de multiplierpresque à linfini les surfaces du vin soumis à la distillation,pour écon
. La Grande encyclopédie, inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts. se conden-sait. Les partiesles plus vola-tiles, à-d. lesvapeurs dalcoolpresque pur,venaient enfinsecondenserdans un serpen-tin plongeantdans un bac plein de vin destiné à lalimentation des laveurs. Quand leliquide de la cucurbite était épuisé, un robinet de vidangepermettait de le faire évacuer ; il était immédiatement rem-placé par le vin des laveurs. Lappareil dAdam fut modifiéen 1813 par Cellier-Blumenthal qui eut lidée de multiplierpresque à linfini les surfaces du vin soumis à la distillation,pour économiser letempset le combustible. A cet effet, il fai-sait circuler les vapeurs qui séchappent de la chaudière, sousde nombreux plateaux placés les uns au-dessous des autreset contenant chacun une couche de vin denviron 27 épaisseur. Ces plateaux étaient continuellement alimentéspar du vin chaud provenant du bac réfrigérant, qui, aprèsavoir perdu la plus grande partie de son alcool, arrivaitdans la chaudière où il achevait de sépuiser. Comme dans. Fig. 5. —Appareil Tribouillet. A, alambic; B, chaudière; C, tuyau dentrée de lagraisse; D, tuyau de sortie ; E, arrivée de vapeur; F, récipient de vapeur; G,grille; H, surchauffeur; J, réservoir; K, tuyau à crépine; L, wagonnet à charbon;M N, conduite des flammes; O, P, registres; Q, tuyau déchappement de la fumée;R, cheminée; S, tige et crémaillère; T, roue de manœuvre. lappareil dAdam, lopération se faisait dune façon Cellier-Blumenthal a été perfectionné dabordpar Derosne, puis par Cail. Cette dernière modificationencore employée se compose : 1° de deux chambres à dis-tiller, placées à des hauteurs différentes sur un loyer or-dinaire ; ces chaudières (fig. 6) communiquent entre ellespar un tuyau supérieur, recourbé, destiné à porter les va-peurs de la chaudière inférieure à la chaudière supérieure,puis intérieurement par un autre tube à r
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