. L'ami des enfants . ^ sentais que la douleur de ce pauvre malheu-reux. M. DE CALviÈRES. — Vous VOUS ètcs noble-ment comportés lun et lautre. Vous êtes, meschers enfants, mes bons amis, toute ma joieet tout mon bonheur. Il ny a que les âmesbasses qui puissent insulter au désespoir dunennemi accablé. Mais où est donc Rufin? Pour-quoi na-t-il pas demandé la bague en sen allant? EusTAciiE. — Il était sitransporté de joie. Il nesavait ce quil faisait. SÉRAPHINE. — Il a cou-ru vers la porte, et senest allé comme un fou. EUSTACHE. — 0 monpapa! si vous saviez com-bien je me réjouis de vousvoir appro
. L'ami des enfants . ^ sentais que la douleur de ce pauvre malheu-reux. M. DE CALviÈRES. — Vous VOUS ètcs noble-ment comportés lun et lautre. Vous êtes, meschers enfants, mes bons amis, toute ma joieet tout mon bonheur. Il ny a que les âmesbasses qui puissent insulter au désespoir dunennemi accablé. Mais où est donc Rufin? Pour-quoi na-t-il pas demandé la bague en sen allant? EusTAciiE. — Il était sitransporté de joie. Il nesavait ce quil faisait. SÉRAPHINE. — Il a cou-ru vers la porte, et senest allé comme un fou. EUSTACHE. — 0 monpapa! si vous saviez com-bien je me réjouis de vousvoir approuver ma con-duite et celle de ma sœur ! M. DE CALVIÈRES. Pourrais-tu me croire in-sensible à une action géné-. reuse 9 EUSTACHE. — Cest que vous maviez dé LA LEVRETTE ET LA BAGUE H5 M. DE ÈREs. —Je tavais défendu de parler de la bague indiscrète-ment ; mais je ne tavais pas dit de la retenir lorsque celui à qui elle appar-tient se serait fait connaître. SCÈNE VIII M. DE CALVIÈRES, SÉRAPIIINE, EUSTACHE, LÉON, lîUFIN, qui porte la levrette sous son bras. SÉRAPHINE, avec un cri de joie. Ail ! Diane, ma chèrO Diane ! (Elle court à elle, la prend sur son sein et la caresse.) RuiiN. —Vous voyez combien jétais coupable et combien peu je méri-tais votre générosité. Oh ! pourriez-vous me pardonner ce vol et monindigne conduite ? (Apercevant m. de Caiviércs.) Ah! Mousieur quel monstre vousavez devant les yeux ! -M. DE ÈREs. — Ou ccssB de lêtre lorsquon reconnaît ses fautes, etquon cherche, comme vous faites, à les réparer. Voici la bague de M. votrepère. RiFiN. — Je meurs de honte davoir offensé de si braves enfants. Quelledifférence entre eux e
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