Gazette des beaux-arts . a postérité son titre le plus durable. Pour le reste, il a plutôtfait besogne de critique que besogne dérudit; il fut comme un vulgari-vni. — 2 piîRioDE. 17 130 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. sateur et comme un porte-voix très-écouté, plutôt quun chercheur etquun novateur; et encore, sa critique sécartait-elle volontairement delactualité militante, ou, si elle sy aventurait, demeurait-elle fort au-dessous de lautorité redoutable dun Gustave Planche : elle préféraitles régions plus tranquilles du passé. Inférieur à Planche pour juger lartet les hommes de son temps, il lui rest


Gazette des beaux-arts . a postérité son titre le plus durable. Pour le reste, il a plutôtfait besogne de critique que besogne dérudit; il fut comme un vulgari-vni. — 2 piîRioDE. 17 130 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. sateur et comme un porte-voix très-écouté, plutôt quun chercheur etquun novateur; et encore, sa critique sécartait-elle volontairement delactualité militante, ou, si elle sy aventurait, demeurait-elle fort au-dessous de lautorité redoutable dun Gustave Planche : elle préféraitles régions plus tranquilles du passé. Inférieur à Planche pour juger lartet les hommes de son temps, il lui reste supérieur par le nerf et la lim-pidité de son style, par son éclectisme et par ses qualités maîtressesdexposition et de discussion. Ses quatre volumes de ciitique seronttoujours lus et appréciés comme le plus agréable recueil de penséessur lart et larchéologie, lenseignement esthétique le plus varié que lonpuisse mettre entre les mains de ceux qui veulent se former le goût. LOUIS CAUSERIE LE CHATEAU DE BLOIS Favorisée par une agréable situa-tion, la petite ville de Blois présente auxvoyageurs qui traversent la vallée de laLoire un des points attrayants de leuritinéraire, en même temps que sessouvenirs et ses monuments fixentlattention du penseur et de nom est lié au mouvement de laUenaissance, aux tentatives de la Ré-forme, aux luttes de la Ligue, dontil rappelle le plus dramatique é]lois fut souvent, durant le xvi siècle,le séjour préféré de nos princes; etles nombreux châteaux de son terri-toire, Chambord, Cheverny, Beaure-gard, Chaumont, Bury, sont commeautant de postes avancés de la citéroyale, autant de témoins de son an-cienne importance. Jai connu Blois avant les cheminsde fer et les travaux de restaurationet dalignement; laspect général de la\ ille nétait guère différent de ce quilest aujourdhui. Seule, la Loire ofiraitun tableau plus animé : les bateaux à vapeur passaient fréquemm


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